Charles Ogé Barbaroux, politicien député de La Réunion, Avocat, journaliste.

Charles Ogé Barbaroux.

- Nom : Charles Ogé Barbaroux.
- Naissance : 16 août 1792 à Marseille, Bouche du Rhône.
- Décès : 5 juillet 1867, à Vaux sur Seine, Yvelines.
- Fonction(s) :
- Avocat.
- Substitut du procureur impérial à Marseille.
- Journaliste.
- Procureur général à la cour royale de Pondichéry.
- Procureur général, à Bourbon (La Réunion).
- Député de La Réunion.
- Sénateur du second Empire.


Charles Ogé Barbaroux est né dans les Bouche du Rhône, à Marseille, le 16 août 1792.

Il est le fils de Charles Jean Marie Barbaroux, député girondin guillotiné le 25 juin 1794.

Il fait ses études au collège Louis le Grand et son droit à Aix.

Charles Ogé Barbaroux est nommé substitut du procureur impérial à Marseille pendant les Cent Jours.

Après la chute de Napoléon, il s'inscrit au barreau de Nîmes et débute par la rédaction d'une pétition à la Chambre des députés, au nom de plusieurs familles de Nîmes, qui avaient eu quelques-uns de leurs membres tués pendant la réaction de juillet 1815. Cette pétition ne voit jamais le jour, et attire à son auteur des haines violentes qui, deux fois, faillirent lui coûter la vie et l'engagèrent à se retirer à Paris.

Journaliste, il collabore à l'Encyclopédie moderne, publie une Histoire des Etats-Unis d'Amérique en 1824, les Mémoires d'un sergent et une partie des Mémoires de son père.

Le 31 août 1830, il est nommé par le gouvernement de juillet, procureur général à la cour royale de Pondichéry. Il sollicite, peu après, le même poste à Bourbon (La Réunion) où il a des relations établies.

Procureur général, à Bourbon en 1831, Charles Ogé Barbaroux occupe cette fonction jusqu'au début de l'année 1848.

A ce titre, il est chargé de faire appliquer la législation concernant la traite, l'esclavage et le pouvoir disciplinaires des maîtres. Son premier acte officiel consiste à faire appliquer l’ordonnance royale du 4 Mars 1831 qui classe la traite des noirs parmi les crimes passibles des travaux forcés.

A partit de 1840, ses collaborateurs et lui-même se rendent sur les habitations, établissent des rapports et relèvent les infractions. Dans cette partie sensible de ses attributions, Barbaroux passe aux yeux du gouverneur de La Réunion comme de la société créole, pour un homme à la fois zélé et habile, s'efforçant d'intervenir dans la discipline intérieure des habitations sans irriter les susceptibilités locales, et désireux de fortifier chez l'esclave les principes d'ordre et de discipline, afin de le préparer à jouir un jour de la liberté.

Comme d'autres magistrats ou fonctionnaires de cette époque, Barbaroux défend la suppression progressive de la servitude par la libération des enfants à naître, la multiplication des affranchissements et l'introduction d'engagés qui feront baisser le prix du travail libre. En 1843 Barbaroux décide de porter en personne l'accusation dans les affaires importantes de traitements barbares et inhumains.

Charles Ogé Barbaroux décide de se présenter aux premières élections au suffrage universel, La Réunion a droit à deux députés pour l'assemblée nationale. Cette élection soulève un beau tollé, car voici que les affranchis disposent d'une voix qui pèse autant que celle des grands messieurs. Trente-sept mille électeurs sont inscrits. Les instructions ministérielles portent formellement que les nouveaux affranchis doivent voter. Mais des violences sont exercées pour écarter les affranchis de l'urne. Le vote du 30 septembre est insuffisant pour valider l'élection, personne n'ayant atteint le huitième des voix des électeurs inscrits.

Le Directeur de l'intérieur M. Brunet, dans l'intérêt de la liberté du vote, et comme protestation contre ces violences impunies, fait une lettre le 8 octobre au commissaire central de police.

Lettre du Directeur de l'intérieur au Commissaire central de police, du 8 octobre 1849.
" Monsieur le Commissaire central, les élections qui viennent d'avoir lieu n'ont pas abouti ; elle devrons recommencer le 21 de ce mois... "

Charles Ogé Barbaroux est élu député de La Réunion le 21 octobre 1849, le 1er sur 2, avec 5 398 voix sur 9 186 votants et 34 810 inscrits. Le deuxième député élu est Jean-Baptiste Pierre Prosper de Greslan par 5 297 voix 9 186 votants, 34 810 inscrits.

Il siége à la droite de l'Assemblée, vote pour l'expédition de Rome et pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel. Partisan du coup d'état du 2 décembre, il est l'un des défenseurs les plus zélés de la politique du second empire.

Le 8 février 1858 il est nommé Sénateur du second Empire, poste qu'il occupe jusqu'au 1er janvier 1867.

Charles Ogé Barbaroux décède le 5 juillet 1867, à Vaux sur Seine, Yvelines.

Histoire Etats-Unis d'Amérique de Charles Ogé Barbaroux



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