Saxicola tectes Gmelin, 1789, Tec-tec, Tarier de La Réunion, Oiseau endémique La Réunion, Famille : Muscicapidae.

Saxicola tectes Gmelin, 1789

Tec-tec, Tarier de La Réunion

Oiseau endémique La Réunion.

Saxicola tectes à La Réunion.

Saxicola tectes Gmelin, 1789, le tarier de La Réunion, plus communément nommé Tec-tec est un oiseau endémique de La Réunion de la famille des Muscicapidae.

Espèce unique à l'île de La Réunion, le Tec-tec se rencontre dans la plupart des formations de végétation indigène de l'île. Son milieu préféré semble se situer dans les forêts entre 600 et 2 800 mètres d'altitude, mais dans le sud il est visible jusqu'au littoral.

Description Saxicola tectes.

Le Tec-tec est un petit oiseau forestier très familier. Il s'approche souvent très près des promeneurs. Il est reconnaissable par son aspect rebondi, sa tête sombre et son habitude à se percher au sommet des buissons.

Le plumage du mâle est variable, tête noire avec un fin sourcil blanc, la gorge et les côtés du cou blancs, le plumage du dos noir, l'aile noire avec un miroir blanc, les parties ventrales blanches avec une tâche orange plus ou moins étendue au niveau de la poitrine. Le plumage de la femelle est la réplique plus terne de celui du mâle.

Régime alimentaire de Saxicola tectes.

Le régime alimentaire du Tec-tec est essentiellement composé d'insectes. Toutefois il chasse également des vers de terre et des mollusques.

La période de nidification s'étend du mois de septembre à la fin février. Le nid en coupe est établi dans un talus, au pied d'un arbuste, plus rarement dans un trou d'arbre ou de rocher.

Reproduction de Saxicola tectes.

La ponte annuelle est de deux à quatre oeufs, bleu-vert tachetés de brun-roux. Les poussins restent au nid une quinzaine de jours puis sautillent et volètent de branche en branche en accompagnant les parents nourriciers pendant une période estimée à plus de deux mois.

Protection de Saxicola tectes.

Le Tec-tec est une espèce endémique de La Réunion et figure sur la liste des espèces protégées par l'arrêté ministériel du 17 février 1989. Il est donc strictement interdit de le chasser, de le maintenir en captivité et de le gêner de quelque façon que ce soit.

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