Histoire de La Réunion année 1855, Histoire de Bourbon La Réunion, les événements de l'année 1855.

Histoire de La Réunion année 1855

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1 er mars 1855, Le Conseil général, créé par la nouvelle constitution coloniale, doit se réunir le 1 er mars, la presse signale à l'attention publique divers candidats à la délégation. Elle recommande au choix du Conseil :: MM Ruynaud de Saint-Georges et Sully Brunet. Quelques personnes posent la candidature du capitaine William qui, étant délégué par le commerces de Nantes, s'était rendu utile au pays. Ce fut Gustave Manès qui réunit toutes les voix.

Gustave Manès

18 mars 1855, ouverture du nouveau Conseil général, la société créole, privée depuis 1848 de toute représentation extérieure, retrouve le droits d'avoir des organes légitimes, auprès du Gouvernement local et du pouvoir métropolitain. Le Gouverneur de La Réunion Hubert Delisle, en inaugurant cette assemblée, expose, dans un travail sérieux la véritable situation du pays, énumère les question à étudier et signale à l'attention publique les avantages du nouveau régime financier qui doit être mis en vigueur. La loi de 1841 est abrogée, la Colonie va jouir désormais de l'intégrité de ses contributions, même des droits de douanes, ce qui n'avait jamais eu lieu, et cependant la Métropole continue à supporter toutes les dépenses de souveraineté et de protection, tels que frais de gouvernement, service judiciaire, cultes, etc. Il signale l'impôt sur les spiritueux, qui a donné lieu à tant de législation et surtout d'allégation. Cet impôt, qui ne donne que 300 000 francs, pourrait s'élever à plus d'un million ; il se félicite de voir que la caisse de réserve, qui ne s'alimente que des excédants des recettes sur les dépenses, avait atteint 1 500 000 francs.

26 avril 1855, le Gouverneur Hubert Delisle décide la libération d'Edmond Albius pour bonne conduite après 3 ans d'emprisonnement. Edmond Albius qui a découvert une méthode simple pour féconder manuellement les fleurs de l'orchidée vanillier, a été condamné à cinq ans de travaux forcés le 15 juin 1852 pour une affaire de vol.

Edmond Albius

27 juin 1855, les religieuses de Saint-Joseph de Cluny sont autorisées par un arrêté local à acquérir à l'angle de la rue de Paris et de la rue de Sainte-Anne à Saint-Denis un immeuble appartenant à M. Poussin. Une école provisoire était déjà installée à Saint-Denis, rue Dauphine dans un immeuble appartenant à M. Bédier.

Les sœurs s'empressent de détruire la maison qui se trouve sur le terrain, et commandent à Jean-Antoine Sénéchal, ingénieur civil, les plans d'un vaste bâtiment en maçonnerie servant " d'école pour les jeunes enfants de moins de sept ans, de pensionnat pour les jeunes filles créoles, de noviciat et de maison-mère pour l'ordre, tant à La Réunion, que pour tous les autres établissements dans les îles de l'océan Indien " ( Mayotte, Seychelles, Madagascar et en Indes ).

14 août 1855, le Muséum d'histoire naturelle est inauguré en présence d'un hôte de marque, le major général Hay, Gouverneur de Maurice. La tournée dans l'île de ce personnage est une réussite totale. C'est l'âge d'or pour la colonie.

La commission administrative du Muséum sera présidée par Gustave Manès, principal donateur qui a " employé plus de six mille francs dans des acquisitions d’animaux et de minéraux pris chez les meilleurs préparateurs aux sources les plus authentiques ". Parmi cette collection se trouvent 180 vertébrés, 850 articulés, 17 crustacés, 200 coquilles, 500 échantillons de minéraux et roches diverses etc. Le tout, provenant de Paris, parfaitement classé et étiqueté . D’autres dons et achats viendront régulièrement alimenter le fonds initial du Muséum.

31 décembre 1855, le gouverneur Hubert-Delisle signe un arrêté pour la création d’une bibliothèque publique réclamée par bon nombre de Dionysiens. Il s’agit d’une nouveauté car si par le passé la colonie a compté quelques bibliothèques, aucune n’était ouverte librement au public. Seuls les fonctionnaires pouvaient accéder à la bibliothèque du gouvernement ou à celle du conseil.

1855. Choquée par la grande misère de la majeure partie de la population de l'île, Madame Hubert Delisle, femme du gouverneur, multiplie les oeuvres de charité. C'est ainsi qu'elle fonde en 1855 sur le site baptisé Bethléem à Saint-Benoît, un ouvroir (établissement de bienveillance où les religieuses s'assemblent pour travailler) et une chapelle dédiée aujourd'hui à Notre Dame de Fatima.

îlet Bethléem lithographie Antoine roussin

1855, Exposition universelle à Paris, La Réunion obtint, parmi les colonies françaises, le plus grand nombre de récompenses : 19 médailles et 12 mentions honorables.


Décès en 1855 :

1855, décès de A. Lebeaud, membre du Conseil privé, directeur de l'intérieur par intérim et président de la Chambre du commerce.



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