Histoire Saint-Benoît La Réunion.

Histoire commune de Saint-Benoît La Réunion.

Création de la commune de Saint-Benoît en 1815.


Blason de la ville de Saint-Benoît île de La Réunion 974

Saint-Benoit, église


Saint-Benoit, hauteur du Bourbier


Saint-Benoit, marine


Saint-Benoit, pont


Saint-Benoit, rivière des Marsouins


Clocher de l'église de Saint-Benoit enlevé par le coup de vent de 1850


Armoiries de la commune de Saint-Benoît.

Les armoiries expriment le foisonnement et l'énergie d'une nature omniprésente qui explique toute l'histoire de la commune.

L'océan, les eaux vives, la faune marine et terrestre, tout symbolise la vocation de la grande commune orientale. Le soleil dément la croyance trop répandue selon laquelle il pleut toujours dans l'Est. Les marsouins représente la Rivière des Marsouins. Les feuilles de vanille la culture de cette plante. Le soleil et la devise Fiat Lux, évoquent la position orientale de la commune de Saint-Benoît. Les Bandes bleues représente l'eau et évoquent le qualificatif souvent donné à la commune de, ville des eaux vives.

église de Saint-Benoît


Histoire de Saint-Benoît.

La région de Saint-Benoît est colonisée dès le XVIIe siècle, mais il faut attendre le début du VVIIIe siècle pour que les premières concessions soient accordées dans cette région d'accès difficile. Les premières concessions qui sont attribuées entre 1720 et 1730 furent : à la veuve Lebeau, tout le terrain compris entre la Rivière des Roches et celle des Marsouins, pour cultiver le café de Moka, vinrent ensuite s'installer pour cette même culture, les familles Dalleau, Piton, Robert et Boyer.

La population augmente et en 1732, monsieur Teste, curé de Sainte-Suzanne, demande la création d'une paroisse. Aidé du gouverneur de l'île, Pierre Benoît Dumas, il obtient un accord du Conseil Supérieur de Bourbon en janvier 1734. Le premier registre curial est ouvert le 7 mai 1734 et l'église achevée en 1735. La paroisse est alors nommée Saint-Benoît en l'honneur du gouverneur.

Le quartier de Saint-Benoît tint une place prépondérante dans l'économie du pays grâce à l'un de ses enfants : Joseph Hubert, agronome et botaniste distingué. A partir de 1775 on essaya d'introduire dans l'île de nouvelles cultures, celle des épices en particulier. Joseph Hubert acclimata dans ses propriétés de Saint-Benoît les plants que Poivre, intendant des îles de France et de Bourbon, lui envoyait de l'île voisine. Le premier giroflier qui fut a l'origine du développement de cette culture, de la prospérité de Saint-Benoît et de l'île toute entière jusqu'au début de XIXe siècle, grandit grâce aux soins de Joseph Hubert.

Clocher de l'église de Saint-Benoit enlevé par le coup de vent de 1850

Vers 1795, alors que la guerre avec l'Angleterre menace, les gardes nationales sont renforcées. Celle du quartier est importante puisqu'elle compte 3 800 hommes contre 3 500 à Saint-Denis et quand, 10 ans après, l'île est réellement en danger, la Garde Nationale de Saint-Benoît se distingue une première fois lors du débarquement Anglais à Sainte-Rose, et une seconde fois fin août 1809, devant Saint-Benoît.

Bory de Saint-Vincent donne une description en 1801 de Saint-Benoît : Saint-Benoît, comme les autres paroisses de l'île, n'est ni un bourg, ni un village, c'est un charmant quartier situé au bord de la mer, dont l'église est une éminence. Il est séparé en deux parties par la rivière des Marsouins, qu'on passe sur un pont composé de deux gros madriers fixés par des chaînes de fer à l'un des bords de la rivière, et dont l'autre extrémité porte sur une sorte de jetée en pierre sèches, qui rétrécit le cours du torrent en le rendant un peu plus profond. Les voyageurs descendent de cheval ici, et passent sur le pont, tandis que les noirs vont faire traverser l'eau aux montures à quelques pas plus bas.

La partie du quartier, septentrional à la rivière, est bâtie sur un attérissement inégal et profond, qui commence depuis la pointe du bourbier, et dure jusqu'au pont; l'autre côté est évidemment construit sur des coulées de laves dont on trouve des saillies au dessus du sol.

Du grand chemin au bord de la rivière, on distingue dans la montagne que l'on a en face, le haut de son encaissement qui disparaît bientôt; au-dessus est un plateau assez élevé, borné autour et au loin par des remparts droits et d'une grande hauteur : c'est une plaine des Palmistes; elle ressemble à un vaste cirque pratiqué dans les flancs de l'énorme montagne qui s'élève vers la gauche en pentes assez uniformes. J'estime à un peu plus de onze centoises la cime qui nous cache le morne du Volcan dont nous vîmes au-dessus les lueurs pendant la nuit. On distingue à quelques lieux l'encaissement de la rivière de l'Est d'une profondeur et d'un évasement prodigieux; il semble n'être qu'une fissure de la même montagne. A droite, sur les hauteurs qui s'étendent entre la rivière du Mât et celle-ci, hauteurs qui nous cachent le morne des Salazes, se distingue encore celui de Bras-Panon, toujours imposant.

Dans la matinée, M. Hubert nous conduisit chez plusieurs personnes du quartier; il nous présenta au maire, à M. Grella père, qui passe pour l'un des jurisconsultes les plus instruits des deux colonies, et à M. Hubert de Montfleury son frère, le plus jeune, dont le fis qui demeure à l'habitation, a été depuis des nôtres dans deux courses bien pénibles, et où nous avons éprouvés des contrariétés singulières.

Marine du Bourbier à Saint-Benoît


Création de la commune de Saint-Benoît.

En 1815, Saint-Benoît devient commune, limitée à la Rivière de l'Est. Sainte-Rose est détachée de Saint-Benoît.

Le paysage de Saint-Benoît se transformera bientôt : le girofle et la muscade de Bourbon n'étant pas d'une qualité parfaite, elles souffrirent de la concurrence. En outre plusieurs cyclones décimèrent les dernières plantations de café et d'épices si bien qu'on se mit, au début du XIXe siècle, à la culture de la canne à sucre. La qualité des canne de la région de Saint-Benoît est réputée, ses usines sont nombreuses et la population atteint le chiffre de 20 000 habitants. C'est à cette époque que Saint-Benoît a la fierté de voir un de ses fils Hubert Delisle devenir Gouverneur de l'île.

1855. Choquée par la grande misère de la majeure partie de la population de l'île, Madame Hubert Delisle, femme du gouverneur, multiplie les oeuvres de charité. C'est ainsi qu'elle fonde en 1855 sur le site baptisé Bethléem à Saint-Benoît, un ouvroir (établissement de bienveillance où les religieuses s'assemblent pour travailler) et une chapelle dédiée aujourd'hui à Notre Dame de Fatima.

îlet Bethléem lithographie Antoine roussin

Dans les années 1880, création au lieudit Le Bourbier de La Marine de Saint-Benoît. La lithographie de Roussin la montre exactement avec ses magasins et la douane. Le couloir permettait de faire glisser les balles de sucre que des chaloupes venaient prendre au pied de la jetée pour les transporter ensuite dans les navires restés en rade. Tout autour étaient bâties les petites cases en vacoas abritant ceux qui travaillaient à la Marine. La Marine du Bourbier, elle servit à l'embarquement des sucres, du tapioca, des épices de la vanille et fonctionna jusqu'au cyclone de 1904 qui emporta toute l'installation.

Saint-Benoît perd la Plaine des Palmistes en 1859 et Bras Panon en 1882, mais elle reste jusqu'à la fin du XIXe siècle une des premières communes productrices de sucre. Parallèlement, la culture de la vanille prenait un essor considérable à la suite de la découverte du procédé de fécondation artificielle par Edmond Albius.

Un terrible incendie, en 1950, ravage le centre ville. La ville est peu à peu reconstruite avec dans les années 1960, la maternité, le nouvel hôtel de ville et le lycée. Les années 1980 sont marquées par un développement important de la commune tant au niveau de l'habitat que du commerce et de l'industrie. De commune rurale Saint-Benoît, sous préfecture depuis 1968, devient donc une commune urbaine, bien que les terres agricoles y soient encore importantes.


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