Maloya de La Réunion danse et chant d'esclaves folkore traditionnel.

Maloya danse chanson de La Réunion.

Maloya.


Maloya

1 er octobre 2009, le Maloya est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. C'est là une reconnaissance au niveau international de la culture réunionnaise, élément de fierté pour tous ceux qui se sont battus durant des décennies pour la défense et le rayonnement du Maloya. Par cette distinction, c'est donc un élément essentiel de la culture réunionnaise qui est reconnu sur le plan mondial.

Le Maloya un mode ancestral, de douleur refoulée et de revendication. Les récits des premiers voyageurs rapportent que, pour la petite communauté qui vie à Saint-Paul au début de 1667, la principale distraction est de chanter, de rire et de boire. Un peu plus tard vers 1817, le folklore régional français adoptée par les esclaves malgaches et africains est adaptée, c'est la naissance du Maloya, les esclaves font ressortir à leur manière des sentiments refoulés. Ce qui ne peut aller sans impliquer une altération, un changement radical du rythme, une mutation d'autant plus aisée qu'il n'est pas question de solfège, la transmission ne concernant qu'une musique d'oreille. Le maloya prit vite un corset intellectuel qui était l'expression de la lutte des esclaves, face à l'omnipotence des maîtres. Le maloya reste la danse de la pleine époque de l'esclavage, qui fournissait à ceux qui le pratiquaient la manière de se révolter en exprimant le bilan des souffrances, des misères et des peines endurées.

Sans que l'on soit en mesure de l'affirmer, la maloya semble être un mot d'origine indienne apporté par les esclaves venus de la côte de Malabar. L'on ne saurait nier que dans la musique sur laquelle il se pratique, il a des intonations proches des musiques indiennes qui sous-tendent un mouvement lent, lancinant, hypnotique. Mais l'on ne saurait oublier pour autant qu'il n'a pas omis de prendre en résurgence les caractéristiques apportées par les différentes races qui ont composé le microcosme ethnique des esclaves, malgaches, indiens, mozambicains. Longtemps confiné dans les propriétés sucrières, le maloya ne se manifeste réellement dans l'île que la nuit de la fêt'caf, le 20 décembre. Accaparé et porté par le Parti Communiste Réunionnais à la fin des années 1950, le maloya sera la victime de la censure et des réactions hostiles d'une grande partie de la population, jusqu'à sa reconnaissance officielle en 1981.

Firmin Viry a voué sa vie au maloya et en reste une figure emblématique, de même que Julien Philéas ( Gramoun Lélé ) Gérose Barivoitse ( le Roi Caf' ), Les Ramouche, de nombreux musiciens s'inspirent à notre époque de cette musique, Danyel Waro, Françoise Guimbert et tant d'autres...

Sur le site : le maloya Valet Valet certainement une des plus anciennes chansons du folklore traditionnel de La Réunion.


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