Marcel Cerneau, né à Sainte-Marie La Réunion, homme politique, Sénateur et député de La Réunion.

Marcel Cerneau.

- Nom : Marcel Cerneau.
- Naissance : 2 juillet 1905 à Sainte-Marie La Réunion.
- Décès : 5 mars 1990 à Saint-Denis, La Réunion.
- Fonction :
- Ingénieur des travaux publics des colonies.
- Ingénieur des ponts et chaussées.
- Chef du service des travaux publics de La Réunion.
- Ingénieur principal des travaux publics des colonies.
- Ingénieur en chef des ponts et chaussées de la Réunion.
- Sénateurs de La Réunion.
- Député de La Réunion.
- Président du conseil général de La Réunion.
- Président du conseil régional de La Réunion.


Marcel Cerneau est né le 2 juillet 1905 à Sainte-Marie La Réunion, où son père était directeur d'école.

Marcel Cerneau sénateur en 1955

Après ses études au lycée Leconte-de-Lisle à Saint-Denis de la Réunion, puis à l'École spéciale des travaux publics, il devient, en 1928, ingénieur des travaux publics des colonies.

Le 1er janvier 1943, il est nommé ingénieur des ponts et chaussées, et devient chef du service des travaux publics de l'île de la Réunion.

Il est promu au grade d'ingénieur principal des travaux publics des colonies en 1946.

De 1949 à 1952, Marcel Cerneau dirige les services des travaux publics du chemin de fer et du port de la Réunion.

1952, il est nommé à la tête du service des ponts et chaussées de la Réunion, poste qu'il occupe jusqu'en 1954 comme chargé des fonctions d'ingénieur en chef.

19 juin 1955, élection au Conseil de La République, Raphaël Babet soutient la candidature de Marcel Cerneau ingénieur en chef des ponts et chaussées de la Réunion, jusque-là sans mandat et de Georges Repiquet, contre le MRP Marcel Vauthier associé au RPF Jules Olivier. Les deux sénateurs de La Réunion élus sont : Marcel Cerneau et Georges Repiquet.

Marcel Cerneau siège au Sénat de 1955 à 1958 dans le Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines. Il ne le se représente pas en 1958.

1955 - 1956. Il est nommé membre titulaire de la Commission de la France d'outre-mer, de celle de la marine et des pêches, et de celle des moyens de communication, ainsi que membre suppléant de la Commission des affaires étrangères.

Il est également membre de la Sous-commission chargée de suivre et d'apprécier la gestion des entreprises industrielles nationales et des sociétés d'économie mixte (1955, 1956). Enfin, il est membre suppléant de la Commission de coordination sur l'examen des problèmes intéressant les affaires d'Indochine (1956), ainsi que de la Commission de coordination temporaire chargée d'examiner le projet de loi créant une organisation temporaire des régions sahariennes.

Il intervient à plusieurs reprises dans les travaux du Sénat, à propos de questions relatives à la Réunion. Il pose notamment le 20 juin 1957, une question orale au secrétaire d'État aux affaires économiques sur l'amélioration du niveau de vie de la population réunionnaise. Il conclut sur la nécessité de lancer très rapidement dans l'île un programme d'hydraulique agricole lié au développement de l'équipement hydroélectrique et de l'adduction d'eau potable.

Marcel Cerneau

A la suite du décès de Raphaël Babet, député UDSR de la Réunion, Marcel Cerneau se présente à l'élection législative partielle du 17 novembre 1957.

17 novembre 1957, législative partielle, Marcel Cerneau obtient 67 452 voix sur 93 414 suffrages exprimés, il est élu député face au communiste Jean Hinglo. Les communistes déposent un recours en annulation de l'élection législative. L'assemblée nationale débat de la question le 18 février 1858.

Le rapporteur chargé des opérations électorales, Joseph Fontanet, intervient le premier pour reconnaître que les conditions d'un scrutin incontestable étaient loin d'être réunies : " il est, certes, regrettable que les chiffres décomptés dans certains bureaux de vote apparaissent peu vraisemblables, et tendent à laisser peser une présomption d'irrégularité sur certains résultats locaux. Cependant de tels résultats peuvent être observés aussi bien dans les communes favorables à M. Hinglo que dans les communes favorables à M. Cerneau ".

Joseph Fontanet demande la validation.

Succédant au député communiste de La Réunion Raymond Mondon, les députés métropolitains communistes Robert Ballanger, Duclos et Maurice Kriegel Valrimont attaquent violemment Marcel Cerneau et fustigent le rôle tenu par le préfet de La Réunion, Perreau-Pradier.

Emmanuel d'Astier de la Vigerie conclut les débats en rappelant à l'assemblée le rôle de juge impartial qu'elle se doit de tenir en la matière : " J'ai remarqué que M. Cerneau et M. Ballanger sont d'accord au moins sur un point, à savoir que les élections de La Réunion ont été parfaitement truquées. L'un dit qu'elles ont été truquées au profit des communistes ; l'autre qu'elles l'ont été au profit de M. Cerneau. Je m'étonne qu'ils ne se rejoignent pas dans la seule conclusion logique : la nomination d'une commission d'enquête pour savoir si réellement ces élections ont été truquées ou non ".

L'Assemblée se range finalement, par 199 voix contre 179, à cet avis et décide de l'envoi d'une commission parlementaire.

15 mars 1958, la commission d'enquête de dix députés arrive à La Réunion. Elle repart le 23 mars 1958, elle n'a jamais rendu ses conclusions du fait des évènements de mai, juin 1958. Le 1er août 1958, Marcel Cerneau est reconnu comme député légitime à l'unanimité moins deux voix. Malgré les conclusions du rapporteur qui concluait à l'invalidation de Marcel Cerneau, le 7ème Bureau approuve un nouveau rapport favorable à Marcel Cerneau et celui-ci est donc proclamé député de la Réunion.

23 et 30 novembre 1958, Marcel Cerneau se présente sous l'étiquette divers droite à la première législature de la Ve République, suite au référendum qui adopte le 28 septembre 1958, à une majorité de 79,25 % des voix, la nouvelle constitution, l'Assemblée nationale doit être reconstituée. Il pose sa candidature dans la troisième circonscription de La Réunion, il explique à ses électeurs " qu'un Français illustre, le plus généreux, le général de Gaulle, a empêché le déchirement de la Nation et l'a dotée d'institutions propres à assurer son avenir ". Il bat le communiste Raymond Mondon, et est élu député de La Réunion. Les premiers scrutins législatifs de la Vème République marquent un nouveau tournant, c'est le début d'une longue période de non représentation parlementaire pour la gauche réunionnaise. Les élections législatives de 1958 à La Réunion.

Novembre 1962, Marcel Cerneau se réprésente dans la troisième circonscritption de La Réunion. les élections législatives se déroulent dans un climat particulièrement houleux. Marcel Cerneau est élu député de la troisième circonscription.

Sont élus, dans la première circonscription Gabriel Macé et dans la deuxième circonscription Marcel Vauthier ( MRP ). Mais la fraude électorale est si flagrante que le Conseil Constitutionnel annule les résultats de la première et de la deuxième circonscription. Les élections législatives de 1962 à La Réunion.

1966, Marcel Cerneau est élu Président du conseil général succédant à Roger Payet.

5 mars 1967 et 12 mars 1967, les élections législatives, Marcel Cerneau se représente dans la troisième circonscription il est de nouveau élu député de La Réunion. Lors de cette élection les trois députés élus sont du groupe U.D.R-Ve , Groupe d'Union Démocratique pour la Ve République, les deux autres députés de La Réunion, dans la première circonscription, Michel Debré et dans le deuxième circonscription, Gabriel Macé. Les élections législatives de 1967 à La Réunion.

1967. Suite à son élection de député de la 3e circonscription, il laisse la présidence du conseil général à Pierre Lagourgue.

Juin 1968, il est de nouveau réélu député au premier tour dans la troisième circonscription.

2 avril 1973, Marcel Cerneau est de nouveau élu député dans la troisième circonscription, ce sera son dernier mandant de député qui ce termine le 2 avril 1978.

Le 15 décembre 1973, il devient président de l’établissement public qui deviendra le conseil régional. Il reste à ce poste auquel Yves Barau lui succède jusqu’au 3 janvier 1978.

Marcel Cerneau meurt le 5 mars 1990 à Saint-Denis, La Réunion.



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