Père Frédéric Levavasseur, prêtre missionnaire spiritain, né à Sainte-Marie La Réunion le 11 février 1811.

Père Frédéric Levavasseur.

- Nom : Pierre-Louis Frédéric Levavasseur.
- Naissance : 11 février 1811 à Sainte-Marie, La Réunion.
- Décès : 16 janvier 1882, à Paris, France.
- Fonction(s) :
- Prêtre missionnaire.
- Vicaire de Sainte-Suzanne La Réunion.


Pierre-Louis Frédéric Levavasseur est né le 11 février 1811 à Sainte-Marie, La Réunion. Il est issu d'une famille aisée, arrivée à Bourbon (La Réunion) en 1760.

Le jeune Levavasseur fait des études brillantes au collège royale de Saint-Denis, sous l'autorité de Warnet, un spiritain. Celui-ci s'occupant de son éducation, lui fait lire la vie de Louis de Gonzague, (Béatifié le 12 mai 1604, lors d'un synode à Mantoue, par le pape Clément VIII, il est canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII, Il est le saint patron de la jeunesse catholique). Cette lecture donne à frédéric Levavasseur l'envie de devenir prêtre.

Père Frédéric Levavasseur

Mais son père qui n’approuve pas cette idée, l’envoie en métropole en mai 1825 poursuivre ses études et préparer l’examen d’entrée en Polytechnique.

Il échoue à l’examen, et en 1832 se tourne vers sa vocation. Il entre en contact avec le Supérieur du noviciat de Saint-Sulpice et prend des leçons particulières. En 1834, il entre au collège Stanislas pour y suivre les classes de seconde et de rhétorique.

En décembre 1835, il est de retour dans son île natale, ce qui lui permet d’expliquer sa décision à son père, il repart en mars 1836 pour la métropole et rentre au séminaire d’Issy-les-Moulineaux, où il rencontre l’abbé Libermann, son moniteur. En 1838, il fait sa théologie à Saint-Sulpice.

Père François Libermann

C'est pendant ses années de séminaire que Frédéric Le Vavasseur, accompagné de son confrère Eugène Tisserand, dont la mère est née à Haïti présentent leur projet d'apostolat au Père Libermann, La moralisation chrétienne des noirs.

Le père François Libermann approuve et participe au projet des deux créoles, mais il faut une réforme du clergé pour que les noirs ne soient plus laissés pour compte dans les colonies. Il faut d'abord obtenir l'approbation de Rome. En janvier 1840, François Liberman se rend à Rome accompagné de Paul Drach, bibliothécaire de l'Institution pour la propagation de la Foi. Ils obtiennent une audience auprès du pape Grégoire XVI le 17 février, remettent un mémoire le 11 mars, et obtiennent la réponse le 6 juin. Le projet est accueilli favorablement. Libermann met alors au point la règle de la nouvelle institution du Saint-Cœur de Marie.

Après son ordination Frédéric Vavasseur missionnaire du Saint-Cœur de Marie regagne Bourbon, il embarque le 16 février 1842 pour arriver le 10 juin 1842. Il entreprend dès son arrivée la mission des Noirs, d’abord seul, puis avec l’aide des abbés Collin et Blampin et par la suite les abbés Lambert, Plessis et Schwindenhammer.

Il ouvre à Sainte-Suzanne une mission sur l’habitation de son oncle, Boyer de la Girauday.

En 1843, Monseigneur Poncelet confie à Levavasseur, la mission fondée par Alexandre Monnet à La Rivière des Pluies, très vite, ce dernier lieu devient le quartier général de la petite communauté.

église Notre Dame du Bon Secours Quartier Français Sainte-Suzanne

Les missionnaires de Saint-Cœur de Marie ne se déclarent pas ouvertement hostiles à l’esclavage. Ils en dénoncent les abus, en particulier la conduite des employés blancs, véritables petits tyrans sur les habitations. Une majorité de colons continue de s’opposer à tout ce qui est susceptible d’ébranler ses privilèges et réduire son autorité. La pratique religieuse ou les instructions sont accusées de perturber le travail sur les habitations et d’être utilisées par les esclaves comme des prétextes à paresser.

Le gouverneur de La Réunion Charles Léon Joseph Bazoche tolère les missionnaires mais s’en méfie. Ils échappent à son autorité dans la mesure où ils ne sont pas inscrits sur le cadre du clergé colonial. Le gouverneur remédie à cette lacune en obligeant le père Levavasseur à s’inscrire sur le cadre en qualité de vicaire de Sainte-Suzanne.

La mission des prêtres du Saint-Cœur de Marie se révèle efficace. Si les obstacles sont nombreux, les progrès sont incontestables. L’appui de l’aristocratie catholique ne faiblit pas. Le préfet apostolique Poncelet encourage les efforts religieux. Quelques prêtes de paroisses et les Frères des Ecoles chrétiennes viennent se joindre à eux. La mission des Noirs prend consistance et se dote de méthodes pastorales inspirées de l’abbé Monnet et de la métropole.

Dans le domaine de l’enseignement et du culte, les principes et les méthodes sont ceux qu’utilisait déjà Monnet. Le contenu du catéchisme est ramené à l’essentiel, les séances d’instructions sont courtes, pas plus d’une heure, entrecoupées d’histoires et de cantiques, agrémentées de réflexions vivantes et de questions faciles.

Janvier 1846, le père Frédéric Levavasseur supérieur, dans la Colonie, des missionnaires de son Ordre voyant l'insuffisance de la petite chapelle du quartier Français conçoit le projet d'en construire une autre en pierre et en charpente comme à la Rivière des Pluies et assez grande pour continuer avantageusement les travaux de la mission. Mais il faut pour subvenir aux frais d'une vaste construction les secours et l'assistance des habitants de la localité. Une souscription s'ouvre, le Gouvernement local accorde un subside de 15 000 francs, la chapelle projetée est bientôt commencée sous la dédicace de Notre Dame de Bon Secours, en octobre 1846, la première pierre est posée.

Un an après, octobre 1847 on commence à y dire la messe non pas dans le bâtiment principal auquel on travaille toujours, mais dans une petite dépendance qui doit servir de logement à l'ecclésiastique desservant la chapelle.

Cette chapelle est enfin en état d'être livrée à l'exercice du culte, quoique encore inachevée. La première messe y est dite en mars 1848. Notre Dame du bon Secours se trouve à cette époque isolée dans les champs de cannes à sucre du Quartier Français, les paroissiens la nomme ' église des champs de cannes ".

14 octobre 1848, le nouveau gouverneur, Joseph Napoléon Sébastien Sarda-Garriga débarque de l'Oise et arrive comme Commissaire général de la République à la Réunion. Sa mission : abolir l'esclavage à l'île de la Réunion en évitant les troubles. Dès le lendemain de son arrivée Sarda Garriga rencontre le Père Levavasseur, ils travaillent ensemble les deux mois suivants pour préparer cet affranchissement. 13 novembre 1848, Sarda-Garriga entame sa première campagne d'explication dans l'île. Le commissaire général résolut de parcourir successivement toutes les parties de la colonie, afin d'expliquer lui-même à la population noire la nature de l'arrêté du 24 octobre, et de combattre l'interprétation erronée que l'ignorance ou la malveillance pourraient tenter de lui donner. En conséquence, il partit de Saint-Denis le 13 novembre 1848, et commença sa tournée dans l'arrondissement Sous-le-Vent. Pour cette campagne d'explication de Père Levavasseur l'accompagne.

Après l'abolition de l'esclavage à La Réunion, le 20 décembre 1948, le père Levavasseur créé des écoles gratuites d'apprentissage au travail, la première est une école agricole à Rivière des pluies. Chaque affranchi, dans son nouveau statut d'homme libre, devait avoir les mêmes chances que chacun.

19 mai 1849, le père Levavasseur réalise le rêve qu’il poursuit depuis plusieurs années, la fondation d’une congrégation locale. La congrégation des Filles de Marie est née à la Rivière-des-Pluies, le 19 mai 1849, jour de la cérémonie de la prise d’habit par quatorze jeunes filles du pays. Le premier noyau est constitué par deux sœurs, Aimée et Anne-Marie Pignolet, apparentées aux familles les plus honorables, belles-sœurs du frère de Levavasseur. Les jeunes femmes suivent les conseils du Père Frédéric Levavasseur et créent la congrégation dont Aimée devient la première supérieure sous le nom de Mère Magdeleine de la Croix. Malgré une situation juridique précaire et un grand dénuement matériel, malgré les suspicions que provoque l’acceptation des filles noires ou mulâtres, la jeune congrégation, protégée par les pères du Saint-Cœur de Marie, ne tarde pas à démontrer son utilité.

28 novembre 1849, le père Levavasseur est rappelé en France, à la nouvelle Congrégation du Saint-Esprit, entièrement dévoué à la Congrégation, il garde contact par un abondant courrier avec les Filles de Marie.

Le Père Frédéric Levavasseur décède en france le 16 janvier 1882. Ses restes mortels sont ramenés le 8 mai 1969 à la Providence, berceau de la Congrégation des Filles de Marie.

Le tombeau du père Levavasseur se trouve à la maison mère des Filles de Marie à la Providence.

Créée en Juillet 1977, L'Association Frédéric Levavasseur a repris les missions assurées jusqu'à cette date par la Congrégation des filles de Marie.

L'association Frédéric Levavasseur a pour objet la gestion d'établissements sociaux ou médico-sociaux dans le département de La Réunion.



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