Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan, homme politique, député de La Réunion, magistrat né le 26 décembre 1796 à Saint-Denis La Réunion.

Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan.

- Nom : Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan.
- Naissance : 26 décembre 1796 à Saint-Denis La Réunion.
- Décès : 9 novembre 1852 à Paris.
- Fonction(s) :
- Conseiller auditeur à la cour royale de la Réunion.
- Délégué au parquet du tribunal de Saint-Denis La Réunion.
- Procureur du roi près le tribunal de Bourbon.
- Conseiller-auditeur à la cour royale de l'île Bourbon.
- Substitut du procureur général près la cour royale d'Alger.
- Député de La Réunion.


Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan est né le 26 décembre 1796 à Saint-Denis La Réunion .

Les Greslan sont originaires de Nantes, son grand-père était magistrat à Bourbon (La Réunion). Il est le fils de Henry Joseph Greslan 1761-1828 et de Reine Josèphe Anne Azéma 1771-1850.

Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan

Après ses études, il rentre dans la magistrature, il est nommé à 24 ans, le 11 juin 1820, conseiller auditeur à la cour royale de la Réunion.

Le 1er octobre 1824, il occupe le poste de délégué au parquet du tribunal de Saint-Denis à La Réunion.

Il est promu, le 1er octobre 1827, procureur du roi près le tribunal de Bourbon, refuse, le 23 décembre de la même année, le poste de procureur du roi.

Par ordonnance de Roi du 25 février 1835, Jean-Baptiste Prosper De Greslan est nommé, conseiller-auditeur à la cour royale de l'île Bourbon, en remplacement de M. Jean-Frédéric-Honoré Letainturier.

12 juillet 1838, il se marie à Saint-Denis avec Delcine Azéma, il a un fils Joseph Maximilien Prosper Evenor de Greslan l'année suivante le 7 mars 1839.

Par la suite il occupe le poste de substitut du procureur général près la cour royale d'Alger.

M. de Greslan, dont les opinions sont nettement monarchistes, décide de se prèsenter à La Réunion, aux premières élections au suffrage universel, La colonie a droit à deux députés pour l'assemblée nationale. Cette élection soulève un beau tollé, car voici que les affranchis disposent d'une voix qui pèse autant que celle des grands messieurs. Trente-sept mille électeurs sont inscrits. Les instructions ministérielles portent formellement que les nouveaux affranchis doivent voter. Mais des violences sont exercées pour écarter les affranchis de l'urne. Le vote du 30 septembre 1849 est insuffisant pour valider l'élection, personne n'ayant atteint le huitième des voix des électeurs inscrits.

Le Directeur de l'intérieur M. Brunet, dans l'intérêt de la liberté du vote, et comme protestation contre ces violences impunies, fait une lettre le 8 octobre au commissaire central de police.

Lettre du Directeur de l'intérieur au Commissaire central de police, du 8 octobre 1849.
" Monsieur le Commissaire central, les élections qui viennent d'avoir lieu n'ont pas abouti ; elle devrons recommencer le 21 de ce mois... "

Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan est élu député de La Réunion le 21 octobre 1849, le second et dernier de la liste par 5 297 voix 9 186 votants, 34 810 inscrits. Le premier de la liste Charles Ogé Barbaroux est élu avec 5 398 voix.

Il siége à droite, s'associe à tous les votes de la majorité conservatrice, et combattit les propositions républicaines, à la fin de son mandat de député le 2 décembre 1851, il ne se représente pas.

Jean-Baptiste Pierre Prosper De Greslan décède le 9 novembre 1852 à Paris.



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