Récit de Sarda Garriga de sa tournée du 13 novembre au 7 décembre 1848 dans l'île pour expliquer l'arrêté du 24 octobre 1848.

Récit de Sarda Garriga de sa tournée du 13 novembre au 7 décembre 1848 dans l'île pour expliquer l'arrêté du 24 octobre 1848.


Récit de Sarda Garriga de sa tournée du 13 novembre au 7 décembre 1848 dans l'île pour expliquer l'arrêté du 24 octobre 1848.

13 novembre 1848, Sarda-Garriga entame sa première campagne d'explication dans l'île. Le commissaire général résolut de parcourir successivement toutes les parties de la colonie, afin d'expliquer lui-même à la population noire la nature de l'arrêté du 24 octobre, et de combattre l'interprétation erronée que l'ignorance ou la malveillance pourraient tenter de lui donner. En conséquence, il partit de Saint-Denis le 13 novembre 1848, et commença sa tournée dans l'arrondissement Sous-le-Vent.

Dépêches du 25 novembre et du 16 décembre 1848 qui relate cette tournée :

" Quelques tentatives ayant eu lieu pour détourner les noirs de prendre le livret dans quelques quartiers de l'arrondissement Sous-le-Vent, c'est ce qui m'a décidé à commencer ma tournée dans cette direction.

J'ai été bien accueilli dans tous les quartiers que je viens de parcourir depuis Saint-Paul jusqu'à Saint-Joseph. Partout ma présence a excité l'enthousiasme des noirs, qui se sont portés en grand nombre à ma rencontre : ils semblaient avoir douté jusqu-là de la réalité de leur affranchissement, et voir en moi la personnification de leur liberté.

Je n'ai eu qu'à me louer de l'accueil de toutes les autorités locales et des habitants.

J'ai adopté, pour ma tournée, une méthode qui m'a permis de me mettre en communication avec un très grand nombre de noirs, sans perdre trop de temps.

Tous les noirs du quartier et ceux des établissements voisins sont réunis sur la principale place : là, je leur adresse une allocution dans laquelle je m'attache à leur expliquer que la liberté ne peut se passer de l'ordre et du travail ; que le titre de citoyen français impose des obligations. Je leur explique qu'ils sont libres de louer leur travail là où ils rencontreront les meilleures conditions, et j'entre dans les détails des diverses conventions qu'ils peuvent faire avec les propriétaires du sol : je les prémunis contre la répugnance qu'on a cherché à leur inspirer pour le livret, et leur fais connaître nettement les droits nouveaux dont ils vont être appelés à jouir.

Je m'efforce également de leur faire comprendre que s'ils ont des droits, ils ont aussi des obligations ; que la République, juste pour tous, m'a donné mission de protéger les intérêts des blancs et des noirs ; et que, autant je serai bon pour les nouveaux citoyens qui se distingueront par le travail et une bonne conduite, autant je serai sévère pour ceux qui se livreront à la paresse et au vagabondage.

Je tiens la balance égale entre les deux populations, afin de ne pas créer entre elles un antagonisme qui ne serait pas sans péril : je veux que tout le monde soit bien persuadé que les blancs et les noirs ont réciproquement besoin les uns des autres, et que la prospérité future de la colonie dépend de l'union des propriétaires et des travailleurs.

Après avoir opéré dans le quartier, je consacre un jour ou deux, suivant l'importance des localités, à me transporter sur quelques habitations : je choisis d'ordinaire des points centraux où l'on puisse donner rendez-vous aux noirs des habitations d'une même région. Dans les localités pourvues de chapelles rurales, je choisis de préférence ces chapelles comme point de réunion. Le voisinage du lieu saint me fournit un texte pour recommander aux noirs le mariage et la famille.

Cette manière de procéder me permet de me faire entendre de la presque totalité des noirs de chaque quartier.

Sur la place d'armes de Saint-Paul, j'ai harangué ainsi deux mille noirs divisés en plusieurs groupes ; un nombre au moins égal s'est réuni à la chapelle du Bois de Nèfles, dans le même quartier.

J'ai obtenu également des agglomérations nombreuses à Saint-Leu, à la chapelle des avirons, et sur la place d'armes de Saint-Pierre.

Les noirs écoutent mes allocutions avec une religieuse attention ; ils les comprennent bien et en paraissent très touchés. Je suis interrompu souvent par des paroles qui prouvent que je suis bien compris : tantôt, c'est une énergique promesse de travailler, une déclaration qu'on va de suite prendre un livret ; quelquefois, c'est une objection à laquelle je m'empresse de répondre.

Partout les noirs manifestent les meilleurs sentiments, et tout me fait espérer qu'en s'adressant souvent à leur moral, on obtiendra de ces hommes nouveaux des résultats précieux pour la colonie.

Tous m'appellent leur père, et promettent de suivre mes conseils.

La confiance qu'ils me témoignent m'encourage à penser qu'il me sera permis de faire quelque chose pour leur liberté, et pour la prospérité du pays dont l'administration m'a été confiée dans des circonstances difficiles. Jusqu'à présent, ma tournée a produit les plus heureux résultats.

Les maires des communes visitées me mandent, chaque jour, que les noirs se présentent en grand nombre pour contracter des engagements de travail : des ateliers nombreux ont déclaré qu'ils continueraient leur travail chez leurs anciens maîtres. A Saint-Pierre, des bandes de plus de deux cents noirs chacune ont contracté des engagements sur leurs anciennes habitations ; et dans l'une j'ai eu la satisfaction de constater que l'atelier valide s'était chargé de l'entretien des vieillards, des infirmes et des orphelins. Dans le même quartier, un noir s'est engagé avec sa vieille maîtresse, en déclarant qu'il la ferait vivre de son travail, puisqu'elle se trouvait sans moyens d'existence par le fait de l'émancipation.

J'entre dans ces détails pour donner une idée du mouvement imprimé à la population noire. Elle manifeste à ma vue une joie dont ses anciens maîtres ne la croyaient pas capable ; mais ces manifestations sont paisibles et n'ont rien d'alarmant pour l'ordre public. Après une journée consacrée à l'allégresse, tout rentre dans l'ordre, et le travail des ateliers est repris.

J'ai eu l'occasion de constater plusieurs fois, depuis quelques jours, l'ascendant que la mission que je remplis me donne sur l'esprit des noirs.

A Saint-Leu, à Saint-Louis, à Saint-Pierre, le bruit s'était répandu parmi eux que les blancs voulaient m'empêcher de continuer ma route, et même attenter à mes jours. Ces bruits, dont les auteurs n'ont pas été découverts, ont causé une grande émotion : à mon arrivée à Saint-Louis, j'étais escorté par une masse énorme de noirs de Saint-Leu portant des bâtons. L'acharnement de ces braves gens à ne pas quitter ma voiture ne fut bien expliqué pour moi que lorsque j'appris les rumeurs ridicules auxquelles ils avaient donné créance. Tous voulaient me garder, et passer la nuit autour de ma maison. Quelques paroles de moi suffirent pour leur faire reprendre le chemin de leurs quartiers.

J'obtins le même résultat avec les noirs de Saint-Louis. Le bruit de mes prétendus dangers m'a suivi jusqu'à Saint-Pierre. Là, il a donné lieu à un rassemblement considérable de noirs, armés de bâtons, qui m'ont accompagné jusque sur l'habitation Mottais. Bien que cette manifestation n'eût rien d'offensif, elle pouvait effrayer les habitants, peu habitués à voir des noirs réunis en aussi grand nombre ; elle pouvait aussi habituer ces derniers à quitter le travail : ces considérations me décidèrent à couper court à cet état de choses, et à ne plus permettre désormais qu'on m'accompagnât de la sorte.

Une fois rendu sur l'habitation Mottais, il me suffit de dire aux noirs qu'ils avaient été abusés par des gens malintentionnés, que je ne courais pas plus de danger avec les blancs qu'avec les noirs, et qu'il fallait que chacun rentrât dans son habitation et y restât ; j'ajoutai que je considérerais désormais comme paresseux et indignes de la liberté ceux qui suivraient ma voiture.

Ces simples paroles suffirent pour dissiper le rassemblement, tout le monde se dispersa devant moi, et chacun rentra en silence sur son habitation. A mon retour à Saint-Pierre, aucun noir ne me suivit. Le lendemain, je fis plusieurs courses dans les habitations ; je recommandai partout de rester sur l'atelier. Personne n'a songé à me désobéir, et j'ai quitté Saint-Pierre ce matin, sans qu'aucun noir m'ait accompagné dans le trajet : tout le monde était au travail.

Je renouvellerai partout les mêmes recommandations, et je suis certain que j'obtiendrai partout la même obéissance.

L'enthousiasme que les noirs ont éprouvé à ma vue avait effrayé les anciens maîtres, dans les premiers jours. Ils ont été complètement rassurés en entendant les conseils et les directions que je leur donne, et maintenant ils sont unanimes pour faciliter ma tâche.

La confiance que les noirs et les blancs ont en moi est une circonstance bien heureuse, et qui me donnera une puissance qui me permettra sans doute de maintenir dans la colonie la tranquillité dont elle a joui jusqu'à ce jour.

Si, comme j'en ai l'assurance, ma mission s'accomplit paisiblement, nous aurons à opposer l'exemple de l'île de la Réunion à ceux qui prétendent que l'émancipation est la ruine des colonies.

Chaque nouveau pas que je fais dans la colonie, depuis que j'ai quitté le chef-lieu de gouvernement, me donne la conviction profonde que mon arrêté du 24 octobre était indispensable. Par ce que je vois chaque jour, je suis autorisé à penser que le travail aurait cessé au 20 décembre, si je n'avais pas pris l'initiative, et si je n'avais eu le soin, comme je le fais, d'expliquer moi même aux noirs ce que j'entends qu'ils fassent. Je suis effrayé à l'idée du désordre que la dispersion des ateliers aurait jeté dans la colonie, si je n'avais pourvu, par avance, à la continuation du travail.

Ma tournée dans l'arrondissement du Vent n'a été ni mois heureuse ni moins féconde en résultats utiles que dans l'arrondissement Sous-le-Vent.

J'ai franchi sans accident le grand Brûlé dans la matinée du lundi 25 novembre dernier, accompagné par les noirs de Sainte-Rose, qui étaient venus à ma rencontre jusqu'à la pointe du Tremblay : arrivé à l'établissement des Cascades, j'y haranguai les noirs, qui s'y étaient réunis au nombre de six à sept cents.

Ainsi que je l'avais fait Sous-le-Vent, je leur expliquai leurs droits et leurs obligations, la nécessité du travail, qui peut seul assurer leur subsistance ; je crus devoir les prémunir contre les faux bruits qu'on avait fait circuler parmi eux, tant sur ma sûreté personnelle que sur le taux du salaire ; je leur fis comprendre la nécessité de se contenter d'un salaire modéré, en présence de la situation malheureuse de la colonie. Revenant sur les obligations que la liberté impose à l'homme qui doit se rendre digne d'elle, je leur ai montré la mariage et la famille comme pouvant compléter le bonheur qu'ils ont le droit d'attendre de la liberté que je leur ai apportée, au nom de la République française.

Un incident qui n'est pas sans intérêt, et qui vous donnera une idée du bon esprit qui anime les nouveaux affranchis, a terminé mon allocution.

J'avais été avisé, à mon arrivée à Sainte-Rose, qu'un noir s'était posté, avec quelques camarades armés de bâtons, sur la route de Bois-Blanc qui conduit au quartier. Là, il avait empêché quelques personnes de la classe blanche de passer pour se porter au-devant de moi, en leur disant que mon arrivée ne les regardait pas, que c'était là des affaires de noirs. Les personnes ainsi arrêtées avaient eu la prudence de se retirer, dans la crainte de provoquer quelque collision.

Le procureur général prit quelques renseignements, entendit plusieurs témoins, qui confirmaient tous le rapport qui m'avait été fait. Sur le compte qu'il me rendit, je résolus de frapper l'imagination des noirs, de leur faire comprendre que ma sollicitude embrassait toutes les populations de la colonie, et que la liberté que j'apportais à l'une d'elles ne devait pas entraîner l'oppression de l'autre. Je leur parlais donc, en terminant, de la conduite tenue par l'un d'eux, et le blâmai énergiquement : Qu'on l'arrête ! m'écriai-je. Aussitôt toutes les voix désignèrent le coupable, qui fut à l'instant remis entre les mains de la gendarmerie.

J'arrivais à Saint-Benoît à onze heures du matin, et fus reçu avec la plus grande cordialité par la population de cet important quartier. Deux mille noirs environ étaient rassemblés sur la place de l'église ; je leur adressai la parole, et leur donnai les mêmes conseils qu'à leurs frères des autres quartiers.

Enfin, le 7 décembre, je pus faire mon entrée officielle à Saint-Denis.

La matinée avait été employée à faire deux stations : la première, à la belle chapelle de la rivière des pluies ; la seconde, à l'habitation Lory, au Chaudron. Sur ces deux points, une grande affluence de travailleurs se présenta pour entendre mes conseils et se pénétrer de mes directions.

Ce ne fut qu'à quatre heures de l'après-midi que j'arrivai à l'entrée de la ville : le maire et le conseil municipal m'attendaient en avant du pont du Butor. La milice en grande tenue, et beaucoup plus nombreuse que dans les circonstances ordinaires, était massée sur la chaussée, toutes les troupes de la garnison, artillerie, infanterie, étaient rangées sur la route. Après avoir répondu à l'allocution du maire de Saint-Denis, et avoir passé en revue toutes les troupes sous les armes, je suis remonté en voiture pour me rendre avec ma suite à l'hôtel du Gouvernement.

Jamais, de mémoire d'homme, semblable spectacle n'avait été donné aux habitants de la colonie : presque toute la population s'est portée à ma rencontre, sans distinction de couleur. Les noirs de la ville étaient précédés de drapeaux tricolores, et m'ont accompagné jusqu'à l'hôtel du Gouvernement, aux cris de Vive la République ! Vive le commissaire général

Avant de me séparer d'eux, j'ai voulu leur adresser quelques paroles du haut du perron de mon hôtel. Les conseils que je leur ai donnés ont été accueillis avec les démonstrations de la plus vive sympathie. L'ordre n'a pas été un instant troublé, et, quelques minutes après mon arrivée à l'hôtel du Gouvernement, chacun était retourné à ses occupations ordinaires. La ville avait repris son calme habituel.

La tournée que je viens de terminer était d'une indispensable nécessité : ses résultats seront, je l'espère, décisifs pour l'avenir du travail dans la colonie. La population esclave, il faut dire, a toujours conservé une certaine défiance contre la population blanche. Ce sentiment paralysait à l'avance, surtout dans l'arrondissement Sous-le-Vent, tous les efforts des autorités municipales pour arriver à l'exécution de mon arrêté du 24 octobre dernier. Partout les noirs avaient besoin d'entendre de ma bouche quelles étaient les obligations que leur imposait la liberté ; ils avaient besoin de savoir par moi comment ils devaient se servir de cette liberté que la République leur a donné, et dont beaucoup d'entre eux ne se sont crus bien certains qu'après m'avoir entendu. Il fallait qu'un homme qui leur inspirât confiance vînt leur expliquer leur position, leurs droits et leurs devoirs. Cet homme, c'était le représentant de la République : la confiance des anciens esclaves lui était assurée par l'effet seul de la mission dont il était chargé.

Une circonstance locale donnait à ce sentiment une intensité nouvelle.

Quelques jours après mon débarquement, des démarches avaient été faites auprès de moi pour obtenir l'ajournement au mois de mars de la promulgation du décret d'émancipation. Les noirs avaient appris ces tentatives, et leur peu de succès. Habitués à des déceptions, ils ont été très heureux et reconnaissants de la promulgation immédiate du décret, qui n'était cependant pour moi que l'accomplissement d'un devoir de conscience et de position. Dès ce jour, toute la population noire a eu foi dans mon amour pour elle. Aussi dans tous les quartiers de la colonie, sans exception, ma parole a été écoutée avec un recueillement religieux, et mes conseils suivis à l'instant même avec une soumission et une obéissance toute filiale. L'hésitation et le doute qui existaient partout, faisaient promptement place à un élan vraiment remarquable dès que j'avais parlé : c'était à qui terminerait son engagement de travail, c'était à qui prendrait son livret. Aujourd'hui le travail est assuré partout ; la grande majorité des travailleurs est engagée, et si plusieurs d'entre-eux ne le sont pas encore, il faut en accuser non leur bonne volonté, mais l'insuffisance des moyens dont les maires peuvent disposer.

Le mouvement général des engagements permet de faire quelques observations qui ne sont pas dépourvues d'intérêt. Beaucoup d'anciens esclaves ont pris des engagements avec leur anciens maîtres, et ce fait est à l'honneur des habitants qui ont conservé leurs travailleurs : à coup sûr, ceux-ci auraient déserté l'atelier s'ils n'y avaient été convenablement traités. Mais un des résultats les plus satisfaisants de l'émancipation, et qui démontre toute la moralité de ce grand acte de réparation, c'est la tendance bien prononcée qui pousse les membres dispersés d'une même famille à se réunir. La faculté que la législation coloniale accordait au maître de vendre les enfants sans leur père ou leur mère, et cela dès qu'ils avaient accompli leur septième année, avait complètement désorganisé la famille esclave. Cette famille au moyen de l'émancipation, tend à se légitimer. Il existe un grand nombre d'esclaves qui se trouvaient dans l'impossibilité de légitimer des unions anciennes, faute du consentement de leurs maîtres ; tous se présentent pour contracter mariage, et procurer à leur famille le bienfait de la légitimation. Le plus grand nombre des esclaves vendus loin des localités où ils ont été élevés, y opère son retour ; beaucoup offrent leurs services à leurs anciens maîtres, qui, souvent, ne les avaient vendus que sur les poursuites de leurs créanciers

Ces tendances sont de bon augure pour l'avenir. Il y a beaucoup à espérer d'hommes chez lesquels le sentiment de la famille et le souvenir des lieux où ils ont passé leur enfance ont persisté, malgré l'esclavage.

Un autre résultat non moins remarquable, c'est le bas prix des salaires stipulés dans les contrats d'engagement. Ces salaires ne s'élèvent pas au-dessus de 5, 7, 10 fr par mois, en sus de la nourriture, du logement, de l'habillement et des soins médicaux, qui doivent être assurés à tous engagé, aux termes de l'art. 9 de l'arrêté. Les salaires qui dépassent ces moyennes sont des exceptions. Je dois ajouter, à la louange des travailleurs, que la pensée d'une coalition en vue d'exiger des salaires élevés, n'est venue à aucun d'eux.

Ils ont compris avec un admirable bon sens que l'émancipation amenait forcément une baisse considérable dans les prix de la main-d'œuvre ; que la colonie était pauvre, et que mieux valait un salaire modique en rapport avec les moyens dont le propriétaire dispose, qu'un salaire élevé dont le payement serait au-dessus des forces de l'engagiste.

La situation est donc aussi bonne et même meilleure qu'il n'était permis de l'espérer : l'ordre et la tranquillité règnent partout. Le travail est assuré, non seulement par les engagements contractés, mais encore par le bon sens de la population, qui dit et répète qu'il faut travailler pour vivre. "



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