Église de Saint-Benoît

Église de Saint-Benoît

Situation de l'église de Saint-Benoît : 2 Rue Georges Pompidou et Place de l'église 97470 Saint-Benoît. L'église de Saint-Benoît est inscrite aux monuments historiques le 16 juin 1997, en totalité.

1734, est la date officielle de la Paroisse de Saint-Benoît. C'est le Père Teste qui entreprit la construction de l'église de Saint-Benoît, le gouverneur Pierre Benoît Dumas a fortement contribué à cette réalisation et c'est sans doute en son honneur que ce vocable à été donné à la paroisse.

7 mai 1734, ouverture des registres curiaux.

En 1735, l'Église et le presbytère sont terminés. Cette première église a complètement disparu. Sur le plan de Selhausen datant de 1816, on la mentionne entre le cimetière et la route Coloniale, à la montée, La Cabanne, dîte maintenant, montée collège.

Devenue trop petite pour accueillir la population en accroissement constant, elle est détruite et remplacée à l'emplacement actuel.

La première pierre est posée le 27 septembre 1840, par l'abbé Bertrand et l'église consacrée le 25 octobre 1852 par Monseigneur Desprez.

Les marches et les piliers du porche sont en basalte (le basalte est une roche magmatique volcanique).

Le clocher de l'église de Saint-Benoît est situé à l'extérieur, composé de plusieurs étages dont il ne reste que le rez-de-chaussée. La base est en maçonnerie et l'ancienne tour était en bois.

Construits pendant l'âge d'or du sucre, le clocher est souvent endommagé par les cyclones, il n'est pas restauré par manque de moyen. Les trois cloches, datant de 1859, viennent d'Angers et sont réalisées par Guillaume Besson. Elles portent les noms de Bénédicta, Maria et Gratia.

A l'intérieur de l'église on remarque une vaste fresque, huile sur toile, peintre, abbé François Moirod, résumant la vie quotidienne des moines bénédictins. Elle est peinte en France puis mise en place dans l'église en 1906. La fresque recouvre tout l'hémicycle au-dessus du maître-autel. L'abbé François Moirod, originaire de Manc-lès-Saint-Amour dans le Jura, se spécialiste dans la peinture religieuse et décore plusieurs églises, dont certaines à La Réunion. Il réalise quatre peintures pour la cathédrale de Saint-Denis et un chemin de croix pour l'église de la Rivière Saint-Louis.

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