Personnages célèbres nés à Saint-Denis ou dans la commune
 
   
   
   
Charles Marie Lucien Gasparin
   
  Né à Saint-Denis le 18 février 1868

Lucien Gasparin

   
  Son père, Charles Gasparin, teinturier à Saint-Denis né en 1840, est l’enfant naturel d’une esclave. 
  Sa mère Marie-Joséphine Maillot a parmi ses ancêtres maternelles une femme d’origine malgache.
  La famille est donc métissée et fait partie des couches  petit créole, sans appartenir pour autant au 
  prolétariat, car elle possède quelques biens urbains.
 
  Lucien Gasparin sera, après son baccalauréat, répétiteur de mathématiques au lycée de 
  Saint-Denis. Le 1er juillet 1889, il est reçu sur concours commis de 3ème classe au 
  commissariat de la marine. Le 24 octobre de la même année , il quitte la Réunion pour le 
  Tonkin.  
   
  En 1892 , il est détaché à titre provisoire au service colonial de Nantes, où il prend ses fonctions le 16 août. Le sous-secrétaire 
  d’État aux colonies l’admet la même année comme élève à l’École coloniale. Il part donc pour Paris, où il s’inscrit également à la 
  Faculté de droit.
   
  En 1895, il  passe sa la licence en droit et trouve un poste de clerc d’avoué, puis secrétaire d’un agréé parisien.
   
  Le 25 décembre 1896, il quitte la métropole pour la Réunion et émigre vers Madagascar où il sera nommé avocat-défenseur à 
  Tamatave. Il y restera neuf ans.
   
  En 1898, il crée, Le Madagascar , premier hebdomadaire de Tamatave, puis un second hebdomadaire, La Vérité.
   
  Le 11 juin 1905 il présente sa candidature à la Réunion pour le siège de député de la première circonscription laissé vacant par Louis 
  Brunet, élu sénateur. Mais il est battu par le docteur Auber. Après les élections, Lucien repart le 18 juillet 1905 pour Tamatave.
   
  Il fera bientôt ses adieux à la Grande île, puisqu’en mai 1906, fort, du soutien de François de Mahy, il sera élu député de la 
  Réunion. Son existence se déroulera dès lors à Paris. Sa tendance est alors conservatrice, mais il va se rapprocher des 
  radicaux-socialistes. Le 12 janvier 1909, il est initié à la loge Conscience et volonté, du Grand Orient de France, dont il démissionnera 
  en 1921. En 1923, il sera reçu dans une loge de la Grande Loge de France.
   
  En avril 1910, il est réélu comme député. Il le sera huit fois de suite, toujours au premier tour de  scrutin. 
   
  Le 14 mai 1912, il est élu  à la mairie de Saint-Denis, il restera maire jusqu’au 28 mars 1914.
   
  Mobilisé le 2 août 1914,  il est engagé avec le grade correspondant à l’emploi qu’il occupait antérieurement. Et c’est ainsi que 
  le 15 août 1914, il est nommé officier d’administration de 3e classe, aux bureaux de l’Intendance. Il termine la guerre en 
  qualité d’officier de réserve et sera démobilisé le 1er novembre 1919 au 119e régiment d’infanterie.
   
  Il occupe sont poste de député jusqu'en 1940.
   
  Le 10 juillet 1940 il accorde les pleins pouvoirs au maréchal Pétain , et cessera dès lors d’occuper un mandat politique. 
   
  Il décède le 8 avril 1948 à Paris. A sa mort, les obsèques auront lieu à la Madeleine. 
   
 
   
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