Personnages célèbres nés à Saint-Denis ou dans la commune
 
 
 
  Jean Ricquebourg Né à Saint-denis de La Réunion le 9 mars 1868.
     
   
  Jean Ricquebourg est né le 9 mars 1868 à Saint-Denis de La Réunion. Il fait ses études au Lycée colonial de Saint-Denis. En 1887, 
  il débarque en Cochinchine ou il effectue une carrière dans l'administration des douanes.
   
  Il publie en 1898 un ouvrage administratif : Des infractions en matière de Douanes et Régies, ouvrage qui obtient un franc succès et 
  dont l'édition est vite épuisée. Ce recueil de contentieux reste longtemps la bible du fonctionnaire des Douanes et Régies auquel il 
  rend de grands services.
   
  Mais son activité ne se cantonne pas à son administration. A côté du fonctionnaire d'élite se développe l'homme de lettres. Sa 
  sensibilité créole s'épanouit au contact d'une nature ardente et pittoresque qui rappelle par maints côtés son île natale. Et cette 
  continuité d'impressions permet, à l'homme mûri, d'orienter ses méditations vers le bouddhisme.
   
  Jean Ricquebourg publie des recueils de vers :
   
  - Les chèvres visions, en 1900.
   
  - Les Coupes de Porphyre, en 1903.
   
  - Les nénuphars, en 1906.
   
  - Les Héroïsmes, en 1910. Les propos de Marius et Ary Leblond au sujet de ces vers : "Le titre d'une de ses premières œuvres - Les 
  héroïsmes - donne la clef orfévrée de son sentiment essentiel, ce miel de stoïcisme et de gloire que l'histoire de trois siècles de 
  vaillance française dans l'océan Indien a distillé en la fleur des sensibilités créoles."
   
  - L'encens et le Riz, en 1912. Ce recueil de poèmes, témoigne de son attachement à la terre et aux hommes du Viêt-Nam " L'encens, 
  l'aliment du culte, le riz, la plante nourricière ; l'encens l'âme, le riz le corps ".
   
  En prose, il fait paraître un volume de contes et de nouvelles : La Terre du Dragon, en 1907 et une comédie annamite : La Tortue, en 
  1913. Il continue à écrire et publie des traductions de légendes asiatiques dans la Revue Indochine, éditée à Hanoï, de 1905 à 1913. 
  L'édition de ses premiers poèmes est remarquée par son compatriote, Léon Dierx. Sur ses conseils, Jean Ricquebourg, très 
  Parnassien, n'hésite par à remanier ses vers pour leur donner plus de musicalité et une forme plus subtile.
   
  Jean Ricquebourg meurt le 24 janvier 1915, au moment où il retouchait les poèmes qu'il voulait faire paraître sous le titre : Ciel 
  d'Annam. Cet ouvrage est publié en 1936, Marius et Ary Leblond ont écrit la préface pour ce dernier livre du poète Jean Ricquebourg 
  "Ciels d'Annam" ; ils y déclarent que l'accueil réservé aux poésies de ce Réunionnais l'incitait à les polir au profit de la "musicalité". 
  Ils trouvent en lui un disciple de Leconte de Lisle et de Léon Dierx, sans cesse préoccupé d'accorder sa pensée avec une technique 
  toujours renouvelée. 
   
   
   
 
   
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