Personnages célèbres nés à Saint-Denis ou dans la commune
 
   
Pierre Joseph Bellier de Villentroy Né à Saint-Denis le 27 mai 1752.
   
   
  Pierre Joseph Bellier de Villentroy est le sixième enfant de Martin Bellier, un Bourguignon natif de tonnerre dans l'yonne qui arrivé dans 
  l'île à l'âge de 20 ans en 1738, a gravi au service de la Compagnie des Indes, les échelons de la carrière administrative pour être 
  finalement nommé Commissaire du Roi pour la liquidation de la Compagnie des Indes et même gouverneur intérimaire de l'île du 31 
  mars au 4 novembre 1767.
   
  1776, Pierre Joseph Bellier de Villentroy est garde-magasin et aussi chargé des détails de l'administration à Saint-Paul, ce qui signifie 
  qu'il supervise des organismes tels que l'hôpital ou la maison des incurables. 
   
  1787, il épouse Marianne Florine Motte, une créole de 18 ans. 
   
  Affilié comme Bertrand, à la Parfaite Harmonie de Saint-Denis, ( loge des francs-maçons ) lecteurs des philosophes, Bellier s'engage 
  avec enthousiasme dans la Révolution. 
   
  21 avril 1790, Il est élu en quatrième position dans la députation de Saint-Paul à l'assemblée générale qui, le 26 mai, le choisit pour
  premier président puis le nomme, le 9 juin 1790 , président honoraire pour la durée de l'exercice. Bellier participe activement aux 
  travaux et combats de l'Assemblée. Le 21 juin 1790, par exemple il appuie Besnard lorsque celui-ci propose, pour contrer le mauvais 
  vouloir des administrateurs, que l'Assemblée se constitue à l'instant en Assemblée administrative. Le 6 juillet, il lance le débat sur la 
  question des droits politiques des Libres de couleur. Tout en déclarant persuadé que seule l'Assemblée nationale pourra se 
  prononcer sur leurs revendications, il juge qu'il n'y a pas d'inconvénients à leur permettre de s'assembler pour délibérer et se choisir 
  un défenseur.
   
  2 août 1790, au 1er tour et à la majorité absolue des voix Pierre Joseph Bellier de Villentroy est élu maire de Saint-Paul.
   
  Le 3 octobre 1790, l'assemblée primaire de Saint-Paul l'élit parmi les 6 députés de la localité à la première Assemblée coloniale ce 
  qui l'amène à démissionner de son fauteuil de maire. Avisé de son élection à l'assemblée nationale, Bellier avait, le 4 octobre, 
  témoigné au président de l'Assemblée générale toue sa sensibilité pour cette faveur inappréciable et assuré l'Assemblée de sa 
  reconnaissance respectueuse et de son parfait dévouement. Ce n'était toutefois pas à une acceptation formelle et, le 9 novembre, 
  Bellier annonce à l'Assemblée coloniale, qui a ouvert ses travaux à Saint-Denis le 28 octobre, qu'il renonce à accomplir son mandat 
  pour des raisons familiales.
   
  Bellier continue à employer tout son zèle pour concourir à faire le bonheur de ses concitoyens. Il demeure effectivement très actif
  durant toute la législature, en particulier au sein du comité de rédaction dont il est généralement le rapporteur.
   
  Il accepte de représenter Saint-Benoît à la quatrième Assemblée coloniale élue en juin 1794 après la victoire des sans culottes. Il 
  refuse par deux fois, en 1795 et 1796, la députation à l'Assemblée coloniale que lui proposent les électeurs de Saint-Paul. Et s'il 
  accepte finalement en 1798 de représenter le ville. En fait, c'est seulement avec le régime Bonapartiste qu'il fera véritablement sa 
  réapparition politique.
   
  Pierre Joseph Bellier de Villentroy décède le 30 mai 1813 à Saint-André.
     
   
   
 
   
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