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Personnages
célèbres nés à Saint-Denis ou dans la commune |
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Paul
Vivien. Conseiller municipal de Paris, Président du syndicat
de la presse coloniale française. |
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Paul Édouard
Vivien, né à Saint-Denis le 1 juillet 1858. |
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Il est le fis de
François Placide Vivien, professeur de lettres du lycée Leconte de
Lisle à Saint-Denis, et de Marie Delphine Marquet. |
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Après des études
dans cet établissement, il partit pour son droit en métropole à
Paris. Son diplôme obtenu, il est nommé magistrat |
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colonial et
désigné pour servir en Afrique Occidentale Française. Il fut procureur
de la République à Dakar. Mais de nature |
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polémiste,
préférant au siège les éclats du prétoire, il abandonna sa charge
de magistrat pour devenir avocat. Il s'installa en |
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Indochine avant de
revenir à Paris. |
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Paul Vivien est
attiré par le journaliste, il fond son premier journal l'Hydropate,
organe de l'association du même nom. Happé par le |
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tourbillon
politique, il fut élu conseiller municipal de Paris. Il en profita pour
créer le Paris-Municipal. |
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En 1885, il prit
une part active à la fondation du syndicat de la Presse Coloniale
Française dont le premier président fut M. Laillet. |
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L'année suivante
Paul Édouard Vivien lui succéda. Il sera constamment réélu à ce
poste pendant 45 ans. |
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En 1886, Paul
Vivien organisa au Grand Palais la première exposition coloniale tenue
en France. Ce fut un immense succès. |
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Encouragé par ces
débuts heureux, il sera présent désormais dans toutes les grande
manifestations de ce type, en Frane et ç |
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l'étranger. Par ailleurs,
il organisa systématiquement tous les grands congrès d'outre-mer. |
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En 1906, il fonda
le journal, La Presse Coloniale. A partir de 1914, il en sera le
co-directeur avec Georges Boussenot qui prendra la |
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direction
complète du journal à la fin de la guerre. Vivien en profita pour
fonder avec Ernest Outrey, Le Midi Colonial. Il écrivit des |
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chroniques
légères sous le nom de Mirador. |
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Cet ancien chef de
cabinet d'Émile Combes, ministre de l'instruction publique prit une
part ardente aux luttes du Partie Radical. |
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Juge de Paix à
Sceaux, membre du Conseil Supérieur des Colonies, il fut fait
commandeur de la Légion d'Honneur. Surmené par la |
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préparation du congrès
de la presse coloniale qui se tenant en 1931à Vincennes, sa santé se
compromis rapidement. Il mourut, le |
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dimanche 25
octobre 1931. |
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