Hôtel de ville de Saint-Leu La Réunion.

Hôtel de ville de Saint-Leu La Réunion

Histoire de L'Hôtel de ville.

La Mairie de Saint-Leu et les bâtiments alentours servaient de bureaux et d'entrepôts de la marine à la grande époque du café, puis du sucre.

Durant la première moitié du 18 ème siècle, le quartier de Saint-Leu, plus connu à l'origine sous le nom de Boucan Laleu, vit une période prospère grâce à la culture du café réputé être le meilleur de l'île.

Vestiges de cette grandeur passée, les bâtiments et les magasins construits alors témoignent encore de l'ancienneté du bourg. L'esplanade formait un vaste jardin.

Description de L'Hôtel de ville.

Restauré à plusieurs reprises, cet ensemble architectural constitue un témoignage de l'art de construire de cette époque. Appelé le Pavillon et appartenant au domaine de la colonie de Bourbon, cette maison est cédée en 1829 à la municipalité par Charles X.

L'édifice à étage, d'élévation ordonnancé est recouvert d'un double toit. Le bâtiment de logement des gendarmes, qui entre 1820 et 1847 avait été surélevé d'un niveau, a subi une transformation fondamentale à la fin du du 19 ème siècle pour faire place à une construction plus vaste l'actuelle mairie. Dans la cour intérieure de la mairie, vous trouverez une vaste fontaine circulaire qui servait à abreuver les chevaux.

Ancien magasin du Roi.

Sur la droite de la mairie se trouve un bâtiment de pierre et de chaux, édifié sur un plan barlong, il a servi tour à tour d'entrepôt de maïs et de café, puis de relais de postes à partir de 1834, jusqu'à son abandon au milieu du 19 ème siècle. Selon l'ordonnance classique de l'époque Louis XV, la façade est scandée de baies cintrées. Sa toiture à la française comporte d'élégantes lucarnes à la capucine. Le toit en bardeaux de tamarin des hauts a été couvert au début du 20 ème siècle.

Monument en hommage aux esclaves révoltés de 1811.

Une stèle en pierre naturelle réalisée par Richard Vildeman a été érigée dans le jardin de la place de la Mairie. Inaugurée le 8 novembre 2011, elle permet à tous de se remémorer la liberté retrouvée après des siècles d'esclavage. Le monument commémore la révolte des esclaves en novembre 1811 dans la région de Saint-Leu, cette révolte nommée le complot de Saint-Leu se termine mal pour les esclaves vingt des révoltés périrent, les autres sont fait prisonniers. 12 février 1812, verdict du procès de ce que l'historiographie coloniale dénomme, Le complot de Saint-Leu. Trente esclaves furent condamnés à mort, les autres mis aux fers à perpétuité. Pour plus d'information : Année 1811 histoire de La Réunion et Année 1812 histoire de La Réunion.

Richard Vildeman, né à La Réunion en 1975, les thèmes exploités dans son travail s’orientent autour de l’histoire et du patrimoine de La Réunion. Plus précisément, c’est la question de la liberté qui intéresse le plasticien en traitant souvent des sujets liés à l’esclavage. Artiste pluridisciplinaire, Richard Vildeman exploite plusieurs techniques et plusieurs supports : peinture, écriture, sculpture, gravure, photographie, dont il propose bien souvent des associations.

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