Édifices classés au titre des monuments historiques Saint-Louis La Réunion.

Chapelle Notre Dame du Rosaire

Chapelle Notre Dame du Rosaire. Situation : Rue de La Chapelle Saint-Louis. La Chapelle Notre Dame du Rosaire est le plus vieil édifices chrétien conservé à La Réunion, elle est inscrite en totalité au titre des monuments historiques le 15 décembre 1988. Le 20 novembre 1730, Madame Barbe Payet, donne aux autorités de la colonie une portion de son terrain d'habitation situé non loin de la Rivière Saint-Étienne pour y ériger une chapelle. En 1732, elle épouse en secondes noces François Lallemand, lasse d'attendre la construction d'un lieu de culte par les autorités de la colonie, les époux Lallemand décide la même année de bâtir une chapelle.

Cheminée Gol les Hauts

De l'ancienne sucrerie de Gol les Hauts, il ne reste comme seul vestige que deux cheminées, elles sont inscrites au titre des monuments historiques le 10 juin 2002. Au début de XIXe siècle, le développement des plantations de canne à sucre et de la production, provoque la création d'usine sucrière. Vers 1830, Joseph Lambert fait construire au lieu dit Gol-les-Hauts la sucrerie du même nom. Il passe un accord avec les propriétaires voisins afin qu'ils plantent des cannes à sucres, qu'il s'engage à transformer dans son usine.

Domaine de Maison Rouge, Saint-Louis

Domaine de Maison Rouge, Saint-Louis, La Réunion. Le domaine de Maison Rouge est le seul de l'Outre-Mer français lié à la culture du café. De 1725 à 1827, Maison rouge appartient a la famille Desforges Boucher, nom lié au développement de la culture du café à Bourbon (La Réunion), outre la culture du café on y pratique aussi celle des céréales, reflet de l'équilibre qui s'établit à la fin du 18 ème siècle entre cultures spéculatives et cultures vivrières, dans le Sud de Bourbon. Les Desforges-Boucher sont à l'origine de la composition générale des bâtiments autour d'une grande cour, autrefois aire de séchage pour le café, connue sous le nom d'argamasse.

Église de Saint-Louis

L'église de Saint-Louis est classée en totalité au titre des monuments historiques le 13 décembre 1982. L'église paroissiale de Saint-Louis illustre l'essor de l'architecture publique à La Réunion sous le second Empire. Elle se dresse au centre de l'ancienne place d'armes, créée en 1839 pour l'entraînement des milices de la ville. De 1839 à 1848, elle porte le nom de place Joinville en l'honneur du prince de Joinville l'un des fils de Louis Philippe. En 1852, le conseil municipal affecte à la construction d'une église la place Joinville, un vaste terrain qui se situe en face de l'hôtel de ville. En septembre 1852, le gouverneur Louis Isaac Pierre Hilaire Doret approuve les plans de l'ingénieur Iséri Lambert et le 12 juin 1853 Monseigneur Julien Florian Desprez évêque de Saint-Denis, pose la première pierre de l'église.

Église Notre Dame du Rosaire, La Rivière Saint-Louis

L'église Notre Dame du Rosaire est classée en totalité au titre des monuments historiques le 14 août 2000. Le 10 mai 1859, le village de La Rivière Saint-Louis est érigé en paroisse. Peu de temps après, au mois de mars 1860, les fidèles peuvent assister au culte dans une église en bois, détruite en 1901. L'essor du village à la fin du 19 ème siècle conduit la municipalité à envisager une nouvelle église, sur un terrain donné à la commune par l'Abbé Esquié. Henri Vasseur architecte communal dessine les plans de l'édifice.

Maison de l'Inde et Temple Pandialée

Maison de l'Inde et Temple Pandialée à Saint-Louis La Réunion. Cette vaste bâtisse abrite la culture et le culte tamouls, et leur apprentissage, coutumes, langue, religion, cuisine... Mais également les cultures et spiritualités de tous les peuples. Lieu de méditation, de contemplation, de prière, carrefour des arts, elle est un modèle d'ouverture et de fraternité. A côté de La Maison de l'Inde se trouve le temple Pandialée, le plus vieux temple hindou de l'île et le seul d'Europe classé monument historique.

Maison du Docteur Edwards ou Maison Aubry

Maison Aubry dite aussi maison du Docteur Edwards, inscrite au titre des monuments historiques le 28 novembre 1990. Connue sous le nom de maison Edwards, cette vaste parcelle appartient de 1847 à 1882 à la famille Lucas de Chatellier. Vendue à Pierre Aubry, médecin et maire de la commune au début du 20 ème siècle, la demeure est reconstruite par celui-ci vers 1882. De plan massé, l'étage est surmonté d'une haute toiture à quatre pans, autrefois couverts en bardeaux. Une tradition orale transmise par ses descendants fait état de l'utilisation pour la charpente de madriers et de planches de bois venant des hauteurs de l'Étang-Salé et de la plaine des Makes. La façade est recouverte de bardeaux.