Espèce envahissante à La Réunion.
- Nom commun : Colocase comestible.
- Autre nom : Songe, Tarot, Chou de chine.
- Nom à La Réunion : Songe. Arouille violette.
- Nom scientifique : Colocasia esculenta (L.) Schott.
- Synonymes :
- Arum colocasia L.
- Arum esculentum L.
- Colocasia antiquorum Schott.
- Ordre : Alismatales.
- Famille : Araceae - Aracées :: 17 espèces sur le site.
- Genre : Colocasia Schott. 1 espèce(s) dans le genre Colocasia
- Espèce : Colocasia esculenta.
- Origine : Asie tropicale.
Colocasia esculenta (L.) Schott, appartient à la famille des Araceae et au genre Colocasia qui comprend huit espèces de plantes herbacées aux grandes feuilles originaires des régions tropicales.
Colocasia esculenta (L.) Schott, est originaire d'Asie tropicale, cette espèce est cultivée pour ses tubercules et ses feuilles dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales. Son épithète esculenta est dérivé du latin esculentus signifiant mangeable, bon à manger, comestible.
Colocasia esculenta est une espèce introduite à La Réunion comme plante alimentaire, sa culture en plein champs participe à l'économie agricole de l'île et constitue également un impact positif pour le maraîchage local. Colocasia esculenta, le Taro souvent appelé songe à La Réunion pousse naturellement le long des cours d'eau et dans les endroits humides.
Le tarot est présent dans la majeure partie de l'île à basse et moyenne altitude. Sa croissance végétative forte contribue à former des populations très denses dont l'ombrage élimine les espèces natives. Colocasia esculenta (L.) Schott, est inscrit dans la liste des espèces envahisantes de La Réunion, niveau 4 sur 5, niveau 4 : taxon exotique (ou cryptogène) envahissant se propageant dans les milieux naturels ou semi-naturels avec une densité plus ou moins importante sans toutefois dominer ou codominer la végétation
Le taro, Colocasia esculenta, est une plante vivace herbacée à rhizomes tuberculeux. La plante se propage végétativement par ses rhizomes et ses stolons. Elle atteint une hauteur de 1.20 à 2.40 m.
Les feuilles à long pétiole engainant à la base sont persistantes, coriaces, charnues et fortement veinées. Le pétiole est fixé au milieu du limbe. Le limbe est grand, pouvant mesurer jusqu’à 80 cm de long et 50 cm de large, de forme triangulaire ou en pointe de flèche, complètement glabre à surface parfaitement hydrophobe.
La floraison est rare, une inflorescence portée par un pédoncule dressé verticalement, atteignant 50 cm de longueur. Elle est formée d’une longue spathe dressée, membraneuse, comprenant une partie basale enroulée, longue de 4 à 5 cm, persistante et un limbe terminal, jaune pâle à jaune orangé, long de 19 à 25 cm, large d’environ 2,5 cm, oblong et décidu. A l’intérieur de la spathe se trouve un spadice long de 11 à 14 cm divisé en quatre parties.
- Partie inférieure sur 3,5 à 4,5 cm de hauteur se trouvent les fleurs femelles réduites à un ovaire obovale, uniloculaire de 2,8 mm de long, mélangées à des staminodes blancs cylindriques.
- Partie médiane sur une hauteur de 1 cm environ, cette partie est stérile.
- Partie supérieure sur une hauteur de 4 à 4,5 cm, se trouvent des fleurs mâles, réduites à 3 à 5 étamines soudées.
- Partie terminale longue de 1 à 3 cm, conique, stérile et rugueuse.
Les fruits sont de petites baies toxiques, elles contiennent de nombreuses graines, dont le développement dans la nature est très rare.
La récolte des tubercules s'effectue dès que les feuilles les plus âgées dépérissent.
Le tubercule est relativement riche en amidon, environ 30 à 33 %, et en minéraux calcium, fer ainsi qu'en vitamines B1 et B2 mais pauvre en protéines 1 à 2 % et en lipides. Cru, il est amer et irritant à cause de la présence de cristaux d'oxalate de calcium excessivement dangereux car provoquant des dermites par contact et d'importants œdèmes en cas d'ingestion. Il faut bien le cuire pour éviter ce désagrément. Il s'apprête comme la pomme de terre et peut aussi être la base de desserts, tubercule séchée et réduite en farine.
Les jeunes feuilles sont parfois consommées, bien cuites comme brèdes.
Mode préparatoire impératif comportant : temps de trempage, lessivage et temps de cuisson.
Le tubercule du taro se brosse et s'épluche, pour l'épluchage, une sage précaution consiste à enfiler une paire de gants parce que la peau poilue des tubercules contient une substance irritante, et que l'intérieur contient un liquide visqueux, il s'avère plus facile de les peler sous l'eau courante. Laissez les tubercules épluchées trempées dans de l'eau froide, les rincées, répéter cette opération plusieurs fois.
Le tubercule du taro se prépare comme les pommes de terre : le cuire à l'eau pour en faire des salades ou purées, ou le faire frire ou gratiné. A la cuisson le tubercule change de couleur.
Le taro se déguste chaud, lorsqu'il refroidit il est moins agréable à consommer.
Colocasia esculenta se propage végétativement par les rhizomes et les stolons.
Au Gabon des râpures du bulbe sont appliquées en cataplasme pour mûrir les furoncles, et pour traiter les morsures de serpents et les rhumatismes. A l'île Maurice les jeunes feuilles bouillies sont consommées pour traiter l'hypertension et les affections hépatiques artérielles, tandis que le jus est appliqué à l'extérieur pour traiter l'eczéma. A Madagascar, les bulbes sont utilisés pour traiter les furoncles et les ulcères.
17 espèce(s) dans la famille des Araceae - Aracées
1 espèce(s) dans le genre Colocasia
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