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8 mars 1777, une ordonnance assouplit les mesures dont son victimes les esclaves marrons et inflige des peines à ceux qui s'adonnent à des atrocités dans la lutte contre le marronage.
10 avril 1777. Ordonnance du gouverneur François de Souillac et de Honoré de Crémont, concernant la distribution du manioc aux esclaves.
" Il sera fait tous les ans, par chaque habitant, des plantations de manioc, en assez grande quantité pour qu'ils puissent en donner un repas à leurs esclaves, observant toujours de donner l'autre repas en maïs, en sorte que ces deux aliments soient distribués journellement, autant qu'il sera possible, à tous les esclaves. Il en sera donné une livre par repas, à chaque noir, négresse, négrillon et négritte...
La meilleur façon de donner en nourriture n'est pas de le distribuer en racine aux esclaves, pour leur laisser la liberté de le manger à leur fantaisie, mais de le distribuer tout cuit par gallettes, d'environ un quateron chacune."
14 mais 1777, la préoccupation de l'ordonnateur de Bourbon Honoré de Crémont est la réorganisation du schéma urbain de Saint-Denis, il embellit les rues et tente d'organiser la distribution de l'eau du chef-lieu. Ce faisant, il se heurte cependant au caractère anarchique du développement des quartiers populaires à la démographie croissante et décide donc de fixer de nouvelles limites à la ville.
Pour ce faire, il charge le chevalier Gustave Banks de dresser un plan de la capitale en 1774. Celui-ci sera validé par le tribunal le 14 mai 1777. C'est sur ce plan que le nom des rues se trouve pour la première fois sur un plan de Saint-Denis.
Saint-Denis y est délimitée :
- Par la rue de l'Embarcadère, aujourd'hui rue de Nice, au nord.
- Par les terrains des héritiers Pitou à l'est.
- Par le rempart aujourd'hui parcouru par le boulevard Lacaussade à l'ouest.
- Par la rue Dauphine, désormais appelée rue du Général de Gaulle, au sud. Elle prend naissance à Champ-fleuri pour se terminer au sommet des rampes Ozoux.
15 décembre 1777, une ordonnance du gouverneur François de Souillac édicte en paroisse la future commune de Saint-Leu. Jusque là les habitants du Repos Laleu (Saint-Leu) étaient rattachés à Saint-Paul.
1777. Fin de la construction du magasin de Saint-Pierre. Il faut entendre par le terme magasin non seulement un entrepôt où les colons venaient apporter leurs cafés et acheter les produits importés par la Compagnie, mais aussi un bâtiment administratif où étaient logés le Commis de la Compagnie pour le Quartier de la Rivière d’Abord ainsi que les bureaux locaux de la Compagnie. Ce gand bâtiment en maçonnerie abrite aujourd'hui l'Hôtel de ville de Saint-Pierre.
1777. D'après un dénombrement, la population blanche et libre de Bourbon montait à 6 612 personnes, et la population noire à 28 457.
1777. Introduction à La Réunion du cacaoyer, Theobroma cacao. Des amandes de cacaoyer amenées par M. Enoufle de l'île de France (Maurice) sont confiées à Joseph Hubert. Les premiers plants de cacaoyers ont été introduits à Maurice par Pierre Poivre en 1755, ils proviennent des Moluques, archipel de l'est de l'Indonésie.
1777, naissance de Henry Sheehy Keating gouverneur de La Réunion.
31 décembre 1777, naissance de Louis Henri De Saulses de Freycinet. Gouverneur de La Réunion du 15 février 1821, octobre 1826.
Septembre 1777, décès de Didier de Saint-Martin commandant de La Réunion.
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