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12 avril 1918, Mgr Georges-Marie de la Bonnière de Beaumont arrive à La Réunion. L'évêque de La Réunion Mgr Jacques Paul Antonin Fabre est en métropole en Gironde, évêque en titre jusqu'à sa mort le 26 décembre 1919.
L'auxiliaire est reçu comme un évêque à part entière. Georges-Marie de la Bonnière de Beaumont est né en 1872 au château d'Idron dans le Béarne, cet aristocrate devenu spiritain pour être missionnaire suit un itinéraire d'ecclésiastique métropolitain. Il passe le doctorat de théologie au Séminaire français, enseigne à Paris au Séminaire colonial, puis au scolasticat de Chevilly. A nouveau envoyé à Rome comme préfet de discipline, appelé par l'évêque de Monaco, il est aumônier d'Eugénie, la veuve de Napoléon III, il met un point d'honneur à s'engager dans la guerre comme aumônier.
Si la tradition veut que sa nomination pour La Réunion, l'ait totalement surpris sur le front à Verdun, son curriculum vitae est bien celui d'un "épiscopable". Georges-Marie de la Bonnière de Beaumont reçoit un accueil triomphal sans équivalent dans l'histoire de la Colonie. Une foule considérable l'attend au débarcadère de Saint-Denis où sont venus une vingtaine de prêtes. Ce fut une foule de 10 000 personnes qui l'attendaient à la sortie du train et à la cathédrale. Reçu par l'Administrateur et presque tout le clergé, Mgr de Beaumont répond en souhaitant la paix pour la France et en louant les soldats créoles. Cette première intervention donne le ton de son épiscopat et produit un effet favorable.
Monseigneur de Beaumont à gauche avec le proviseur du lycée. Vers 1920.
1918, Pierre Louis Alfred Duprat, le gouverneur de La Réunion, en accord avec le Conseil général va ordonner à l'administration de se substituer au secteur commercial privé défaillant en ce qui concerne l'approvisionnement du riz. Les importateurs ne pouvaient plus assurer la satisfaction des besoins.
27 avril 1918, Duprat propose une taxe sur les terres incultes. Le but poursuivi affirme-t-il est d'ordre économique et social beaucoup plus que d'ordre fiscal.
5 octobre 1918, lors d'un combat acharné, l'avion de Roland Garros explose en plein vol, à la veille de ses 30 ans . C'est ainsi que Roland Garros disparut" en plein ciel de gloire". Il fut inhumé au cimetière de Vouziers, petite ville des Ardennes, bien loin de sa Réunion natale.
La veille de sa mort, jean Cocteau, ami de Roland Garros, réalise cette rapide esquisse, que l'aviateur signe. Ce sera son dernier portrait.
11 novembre 1918, signature de l’armistice. À l’annonce de la fin de ce conflit, les Réunionnais laissent éclater leur joie. L’élan patriotique est renforcé, " la patrie a vaincu ". Le journal, le Peuple, réclame déjà " la départementalisation ". 1 698 réunionnais sont morts au champ d’honneur, des disparus et des morts par maladie. Les premiers soldats reviennent à La Réunion dès 1919 et les derniers en 1921. Les survivants peuvent prétendre à un emploi dans l’administration, mais ils n’ont pas les compétences requises.
13 juillet 1918, décès de Félix Crépin, homme politique de La Réunion. Sénateur de 1906 à 1918.
5 octobre 1918, décès de l'aviateur réunionnais Roland Garros.
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