Personnages célèbres nés à Saint-Denis ou dans la commune
 
   
   
Marcel Vauthier né à Saint-Denis de La Réunion. Homme politique député et sénateur
 
  Marcel Vauthier est né à Saint-Denis de La Réunion le 6 novembre 1910.
    Marcel Vauthier
  Licencié en droit, Il cumule les fonctions de chargé de cours à l’École de droit et d’avocat-conseil de la
  fédération des syndicats agricoles, de la chambre d’agriculture et du syndicat des commerçants. 
   
  1937, Marcel Vauthier est conseiller général de La Réunion.
   
  24 mai 1946, lors des élections législatives Marcel Vauthier échappe de peu à une tentative d’attentat 
  perpétrée par un ancien gendarme. L’arme s’est enrayée. 
 
  25 mai 1946, il assiste au meurtre de son amie Alexis de Villeneuve, maire et conseiller général de 
  Saint-Benoît, leader gaulliste, sous les couleurs du Mouvement Républicain Populaire opposé à Raymond   
  Vergès, maire de Saint-Denis, haut responsable du Parti Communiste Français à la Réunion, sous l’étiquette péi du Comité 
  Républicain d’Action Démocratique et Sociale. Le scrutin dans la 1ère circonscription est reporté au 16 juin. 
   
  16 juin 1946, Marcel Vauthier qui remplace le défunt Alexis de Villeneuve l'emporte sur Raymond Vergès avec 19 148 voix sur 30 991
  suffrages exprimés, il est élu député de la Réunion. 
   
  Marcel Vauthier rejoint alors les commissions de la France d’outre-mer et de la justice. Il est également nommé juré à la Haute Cour 
  de justice. 
   
  Il dépose un rapport au nom du troisième bureau sur les opérations électorales du Gabon-Moyen Congo pour le collège des 
  citoyens puis prend part aux discussions relatives à celles de son département. 
   
  10 novembre 1946, Aux élections législatives il occupe la deuxième place position sur la liste d’Union réunionnaise de Raphaël Babet
  qui, devancée par celle du communiste Raymond Vergès, n’obtient qu’un seul des trois sièges à pourvoir. Marcel Vauthier est
  cependant ensuite élu par l’Assemblée nationale conseiller de l’Union française, avant d’accéder au conseil municipal de
  Saint-Benoît comme premier adjoint en 1947. 
     
  7 novembre 1948, aux élections pour le renouvellement total du Conseil de la République, il conduit la liste d’Union anticommuniste
  sous l’égide du RPF qui remporte les deux sièges à pourvoir ; lui-même rassemble 259 voix des 449 suffrages exprimés.
   
  Inscrit au groupe du MRP, Marcel Vauthier participe, entre 1948 et 1955, aux travaux des commissions de la France d’outre-mer, de
  la presse, de la justice et de l’intérieur.
   
  1949, il présente un rapport au nom de la commission de la France d’outre-mer concernant l’organisation et le fonctionnement du Haut 
  Conseil de l’Union française. 
   
  1950, il se prononce sur la modification de la législation électorale dans les départements d’outre-mer et dépose un amendement 
  visant à donner le même indice de correction que la solde des fonctionnaires de l’État aux indemnités de fonctions des maires et 
  adjoints de son département ainsi qu’un sous-amendement de nature à accorder aux fonctionnaires d’outre-mer une prime 
  compensatoire à la perte de salaire. 
   
  Juriste averti, il rédige, entre 1951 et 1954, huit autres rapports ou avis au nom de la commission de la justice concernant aussi bien 
  la protection de l’enfance et la question des récidivistes que la conservation des dossiers par les greffiers, la création ou la 
  suppression de certains postes de magistrats et la cour d’appel de Fort-de-France détachée à Cayenne ou encore les baux 
  commerciaux et industriels et l’indemnisation des communes de Moselle et d’Alsace victimes de certains actes commis durant 
  l’occupation par l’administration allemande. 
   
  Cependant le résumé de ses activités de rapporteur de la commission de la justice demeurerait incomplet s’il ne mentionnait pas ses 
  interventions dans les discussions sur le changement des prénoms de l’adopté, son rapport oral concernant la législation sur les 
  loyers dans les territoires d’outre-mer et l’organisation des justices de paix ou encore la création d’un fonds de développement de 
  l’industrie cinématographique.
   
  1951, après avoir discuté de l’application de la légalité républicaine en AOF, il s’exprime sur le budget de l’éducation nationale pour 
  faire part de ses observations sur l’enseignement technique à la Réunion et de son école de droit. 
   
  1952 à 1954. Secrétaire de la commission de l’intérieur, il dépose un rapport sur sa proposition de résolution invitant le gouvernement 
  à venir en aide aux victimes du cyclone et des inondations qui ont dévasté son département ainsi que deux autres relatifs à la 
  réglementation de l’emploi des abrégés pour les appellations françaises et étrangères et l’extension à l’Algérie de la loi sur les 
  indemnités aux victimes d’accidents. En 1954, après avoir posé au ministre des finances une question orale pour dénoncer la politique 
  de développement de la canne à sucre poursuivie par le FIDES en AEF, qu’il estime contraire à la politique générale d’assainissement 
  du marché sucrier français, il rédige une dernière proposition de résolution en faveur des producteurs sucriers dans les départements 
  d’outre-mer. 
   
  1953, il pose au président du conseil une question orale, qui sera suivie d’un débat, sur les mesures sociales qu’il préconise pour que 
  cesse la grève des fonctionnaires dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion puis 
  soutient l’amendement de Raphaël Saller relatif au financement de leur équipement agricole et rural. 
   
  1954, toujours en direction des départements d’outre-mer, Marcel Vauthier intervient en faveur des magistrats et des gardiens de 
  prison, pour lesquels il requiert le versement d’indemnités de nuit, avant de se pencher sur l’étude de la réglementation de la pêche 
  maritime, des conditions d’éligibilité de certains fonctionnaires et du régime des assurances sociales.
   
  1954, Il est réélu juré à la Haute Cour de justice. 
   
  Ayant abandonné entre-temps le conseil municipal de Saint-Benoît pour celui de Saint-André, il se représente aux élections du 
  19 juin 1955 à la tête d’une liste sans étiquette qui n’obtient aucun des deux sièges à pourvoir. 
   
  Novembre 1962, Marcel Vauthier est élu député de La Réunion avec 85,40 % des suffrages exprimés, mais l' élection de Marcel 
  Vauthier et de Gabriel Macé est invalidée le 22 février 1963, par le Conseil constitutionnel en raison des trop nombreuses irrégularités 
  ayant entaché le scrutin. 
   
  5 mai 1963, Marcel Vauthier retrouve son siège de député de La Réunion avec 60,10 % des suffrages exprimés, il reste à ce poste 
  jusqu'au 2 avril 1967.
   
  Marcel Vauthier décède le 26 mai 1988.
   
   
   
 
   
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