Histoire de La Réunion année 1935, Histoire de Bourbon La Réunion, les événements de l'année 1935.

Histoire de La Réunion année 1935

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2 mars 1935, par décret, promulgué le 29 mars 1935 dans le bulletin officiel de l'île de La Réunion, Petite-Île est affranchie de la tutelle de Saint-Pierre est devient une commune. La loi est signé par Albert Lebrun président de la République, et l'arrêté est appliqué par Albert Choteau, gouverneur de l'île.

Ancienne mairie de petite-île La Réunion

La nouvelle commune compte 4 402 âmes réparties sur 75 km2 et est doté d'un budget de 228 927 francs. La création de la commune crée un litige entre les municipalités de Petite-île et de Saint-Pierre. Celle de Petite-Île souhaite intégrer dans son territoire le village de Grand-Bois, que Saint-Pierre refuse de céder et finit par conserver. La mairie est installée dans l'ancienne mairie annexe de Saint-Pierre à Petite-île, bâtiment de type colonial construit en 1893.

Alphonse Paul Albert Choteau gouverneur de La Réunion

Lors des festivités de la création de la Commune une partie de ses habitants est aux premières loges devant le bureau de monsieur Achille Bénard, jusqu’alors délégué spécial de Petite-Île auprès du conseil municipal de Saint-Pierre.

8 mai 1935, les vingt-trois élus du conseil municipal de Petite-Île, présidés selon la coutume par le plus âgé d'entre eux, se réunissent pour élire le premier maire, Paul Arnaud, médecin exerçant à Saint-Joseph, Antonin Folio, originaire du Tampon, et Justin Hoareau, originaire de Petite-Île, sont choisis pour être ses adjoints.

En 1935 le personnel communal comprend quatre employés de mairie, trois agents de police, un tambour afficheur, trois monitrices communales pour enseigner dans les écoles, deux fontainiers, un agent voyer et trois cantonniers. Les premières demandes d'équipement de la mairie concernent un téléphone pour être en contact avec l'extérieur, un bureau de poste, qui n'est créé qu'en 1950, et un dépôt de rhum pour contrecarrer la production de rhum marron distillé dans les écarts.

1935, la production de sucre bat tous les records 91 000 tonnes. Le dépassement du contingent de production entraîna une crise sociale. En effet, absolument rien n'oblige les usiniers à traiter toutes les cannes produites dans l'île. Un sucrier peut fort bien décider de traiter en priorité les cannes de ses domaines, et de ne brasser celles des planteurs " purs " que dans la mesure où elles sont nécessaires pour atteindre son quota de production. Les planteurs sans usine n'ont donc aucune garantie de pourvoir écouler toute leur récolte. Croyant que par les prêts qu'elle consent la Banque de La Réunion est responsable de la surproduction, petits planteurs et colons, s'en prennent à son directeur. Le procès verbal de l'assemblée générale de la Banque de La Réunion du 28 septembre 1935 rapporte :

" que des véritables émeutes eurent lieu et que le Gouverneur Alphonse Paul Albert Choteau, dut faire protéger la banque et assure la sécurité du personnelle du directeur. Qu'enfin ce dernier fut obligé de s'adresser aux tribunaux pour faire cesser une campagne de diffamation dans laquelle il était accusé de vouloir ruiner les planteurs ".

Ce conflit est désamorcé grâce à une entente entre usiniers et producteurs conclue le 18 juin 1935, et homologuée par un arrêté du 28 juin 1935. Aux termes de ce texte : " les usiniers acceptent de recevoir au cours de la campagne de 1935, toutes les cannes de leurs planteurs habituels ".

De son côté, la Banque de La Réunion accepte de financer l'usinage de toutes les cannes et d'avancer aux industriels les fonds nécessaires pour le paiement des planteurs. On remédia à la surproduction en stockant les surplus, en en écoulant une partie en Tunisie, en achetant des licences étrangères d'importation, en relevant le quota de La Réunion.

5 août 1935, arrivé à La Réunion de Monseigneur Cléret de Langavant, au port de la pointe des Galets sur le paquebot la Ville d'Angers. Monseigneur François Émile Marie Cléret de Langavant est Vicaire de la Cathédrale de Port-Louis à Maurice, il reçoit le 5 janvier 1935, un télégramme de R. P. Le Hunsec Supérieur général de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, lui apprenant qu'il est nommé Évêque de La Réunion. Il arrive le 5 août 1935 à La Réunion. Monseigneur Cléret de Langavant va diriger le diocèse pendant 25 ans. Sur le même bateau sont présent le Père Clément Raimbault qui va prendre en charge la paroisse Saint-Gabriel de la Montagne et la léproserie Saint-Bernard qui est à quelques kilomètres, et Monseigneur Leen évêque de l'île Maurice.

Monseigneur François Émile Marie Cléret de Langavant


Décès en 1935 :

24 avril 1935, décès de Louis Ozoux médecin et écrivain réunionnais.



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