Histoire Petite-île La Réunion.

Histoire commune Petite-île La Réunion.

Création de la commune de Petite-île en 1935.


Blason de Petite-île à La Réunion


Blason de la ville et de la commune de Petite-île.

En haut et au centre, mer et montagne sont entourées de fleur d'oignon et d'une carotte, dessous la canne à sucre symbolisant la vocation agricole de la commune.


Origine du nom de Petite-île.

Origine du nom de Petite-île : du nom du rocher ( îlot ) émergeant dans l'Océan Indien à une centaine de mètre au large de la commune. Jusqu'en 1980, cet îlot appartient, à Charles de Lavergne. Il y avait installé un téléphérique pour y accéder. Désormais, l'îlot est placé sous la protection du Conservatoire du littoral car de nombreux oiseaux migrateurs viennent y nicher.


Histoire de Petite-île.

De 1649, date de la prise de possession de l'île, jusqu'à 1718, la partie méridionale constitue une réserve appelée Pays des vivres, ou Mahavel en Malgache, dans laquelle abondent les tortues de terre, les porcs, les cabris sauvages, les pintades, les perroquets gris, les dodos mais la chasse est interdite.

Ancienne Mairie de Petite-île.

En 1718, Deforges Boucher alors adjoint du gouverneur ouvre progressivement le territoire en offrant des concessions aux colons originaires du Nord de l'île. Ils s'installent sur les terres de la commune actuelle à partir de 1727.

on dénombre au début de l’histoire de Petite-Île, en 1727, une bonne dizaine de concessionnaires créoles : Guillaume Hoarau, Jacques Fontaine, François Morel, Henry Grimaud, Louis Payet, Antoine Bellon, François Nativel, François Rivière et Pierre Folio. Obtiennent aussi des terres à Petite-Île un ou deux Français ayant domicile à Sainte-Suzanne et à Saint-Denis ; tous les autres appartiennent à des familles ayant résidence à Saint-Paul. Une autre catégorie de pionniers relève des pirates, en particulier deux pirates repentis : Edouard Robert et Thomas Elgar ; on peut rajouter aussi deux créoles : Georges Noël et Pierre Folio, tous les deux fils de pirates également.

Guillaume Hoarau est l’un des tout premiers créoles à s’installer ; il reçoit dès novembre 1727 des mains du gouverneur Pierre Benoît Dumas le titre qui lui accorde 40 gaulettes entre la Ravine du Pont et celle de la Petite-Île, où il cultive notamment le café moka. Le loyer annuel est de 50 livres de riz blanc et 80 livres de café par arpent de terre défrichable, payable moitié à qui se chargent de les mettre en valeur. Il faut en effet se rendre compte que l’endroit est beau, charmant, mais totalement isolé de la civilisation : pas de routes, pas de ponts, pas d’église, pas de commerces et moins encore delieux de divertissement.

Petite-île se développe en même temps que Saint-Pierre et Saint-Joseph. Les colons ne s'établissent pas en bord de mer mais à l'intérieur des terres, d'une part afin de ne pas empiété sur les cinquante pas de la Compagnie, d'autre part afin de se protéger des cyclones, qui touchent davantage la côte, comme ceux de 1718 et 1722 qui avaient ravagé Saint-Paul.

En 1816, le recensement dénombre une population de 110 habitants à Peite-Île, ce qui est très peu, vu la fertilité des terres si stratégiquement situées, entre Saint-Joseph et Saint-Pierre. À ce moment-là, la majorité des Petits-Îlois sont des créoles venus de SaintJoseph et de Saint-Louis. Un seul Indien est recensé, un certain Marcier, arrivé du Bengale en 1815. En cette année-là, Petite-Île ne compte qu’un seul pêcheur possédant sa barque. Et une seule grande habitation est signalée, celle des Payet, avec 212 esclaves.

Dès 1857, on lance une souscription pour la construction d’une église et quelques mois plus tard seulement, une modeste chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste est érigée en haut de la ville ; le curé Simon en est le premier pasteur. C’est Jacob Ethève qui donne le terrain pour la construction de l’église, et le chantier est mené grâce à la générosité de tous. En même temps, le cimetière du Piton Noël est officiellement ouvert. L’année suivante, 1858, un cyclone impitoyable ravage la modeste bâtisse ; le curé Simon en est affligé. Il faut tout recommencer à zéro ! Ce n’est que près de cinq ans plus tard, en 1863, que les travaux de construction de la nouvelle église commencent. Il faut souligner la solidarité de tous les paroissiens, ainsi que celle des usiniers des Domaines Choppy, qui ont été très généreux. En 1893, un autre malheureux cyclone met l’église à genoux, et les Petite-Îlois devront aller prier presque à l’air libre durant une dizaine d’années, puisqu’en 1893 seulement l’église sera restaurée. C’est le père Franc Rivière qui lui donnera l’aspect actuel.

Le 12 février 1889, un arrêté gouvernemental signé par le directeur de l'intérieur Monsieur Lougnon, qui assurait l'intérim du gouverneur Edouard Manès autorise M. Léon Orré grand propriétaire dans le sud, à édifier un four à chaux à Grande Anse.

Paul Arnaud premier Maire de Petite-Ile.

Petite-île devient agence spéciale, c'est-à-dire mairie annexe de Saint-Pierre en 1893.

2 mars 1935, par décret, promulgué le 29 mars 1935 dans le bulletin officiel de l'île de La Réunion, Petite-Île est affranchie de la tutelle de Saint-Pierre est devient une commune. La loi est signé par Albert Lebrun président de la République, et l'arrêté est appliqué par Alfred Choteau, gouverneur de l'île. Le 08 Mai 1935, Paul Arnaud est élu premier Maire de Petite-Ile.

Paul Arnaud premier Maire de Petite-Ile est né en 1906 à Saint-Denis. Fils de Félicien Arnaud et de Caroline Renée Moy de la Croix, Paul est l’aîné de quatre enfants, deux garçons et deux filles ; lui et son frère cadet Georges font de brillantes études au Lycée Leconte de Lisle. En 1919, ils perdent leur père, emporté par la terrible épidémie de grippe espagnole. En 1921 c’est leur mère qui succombe aux effets tardifs de la même grippe. Leur oncle maternel Georges Moy de la Croix prend en charge les deux garçons et tout de suite après le bac, les envoie l’un après l’autre en Métropole, faire des études : Paul en médecine et Georges en odontologie. Les deux réussissent admirablement ! Les frères Arnaud (ou Arnault) sont très proches des cousins de Villeneuve, tous de la même génération et aussi étudiants en France. Les Arnaud ont de la famille en Métropole, et ils ne sont pas du tout dépaysés. Ils ont notamment une tante religieuse, à laquelle ils rendent souvent visite. C’est à l’université que Paul rencontre Jeanne, étudiante infirmière. Ils se marient dès la fin de leurs études et regagnent laRéunion. Le couple aura un seul enfant, une fille, Yvonne. Paul et Jeanne s’installent à Saint-Pierre et le docteur se rend hebdomadairement à Petite-Île pour soigner la population. C’est dans ce contexte que lors de la campagne électorale pour la toute première élection municipale, Paul est sollicité par de nombreux Petits-Îlois. Il accède à ce désir, se présente et est élu.

C’est le 3 septembre 1939 que sonne le tocsin à Petite-Île, les cloches de l’église retentissent en même temps que le tambour de la mairie va annoncer partout en ville que la guerre est déclarée. Le poste de radio de chez Chane-Woa est assailli par des familles entières qui veulent s’enquérir de la situation. Moins d’une semaine plus tard, un bon nombre de jeunes gens sont mobilisés et parmi eux le maire, le docteur Arnaud. Ce sera Antonin Folio, son premier adjoint qui le secondera pendant le temps qu’il faudra. Le car courant d’air de Jean Ah-Fou est réquisitionné pour emmener les mobilisés jusqu’à Saint-Pierre, où ils prennent le train pour se rendre à la caserne Lambert de Saint-Denis. Près de soixante hommes de Petite-Île sont partis.

C’est en 1954 que l’électricité arrive dans la ville. On plante des poteaux, on tire des câbles, on raccorde les habitations, on change le décor du hameau qui commence à ressembler à une vraie ville. C’est en cette année que Jean Ah Fou se paye le luxe d’installer dans son commerce un poste de téléphone, le premier de l’histoire de Petite-Île. Inutile de dire que ce « modernisme » sera de grande utilité à de nombreux villageois qui souvent se serviront de lui pour les besoins les plus divers

Le maraîchage, la culture de l'ail et celle de la canne à sucre constituent ses principales activités économiques.

1973, acquisition du site de Grande Anse par la commune de Petite-île, l'une des plus belles plages de la Réunion.


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