Charles Marie René Leconte de Lisle, poète, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul La Réunion.

Charles Marie René Leconte de Lisle.

- Nom : Charles Marie René Leconte de Lisle.
- Naissance : 22 octobre 1818 à Saint-Paul La Réunion.
- Décès : 17 juillet 1894 à Voisins, Yvelines.
- Fonction(s) :
- Poète.
- Bibliothécaire au sénat.
- Élu à l'Académie Française.


Quelle est donc la véritable orthographe de ce nom ? Le Père signait : Leconte de l'isle. C'est ce qui ressort de l'examen des actes de naissances de Charles Marie René et de sa sœur Élisée Marie Louise. C'est sans doute pour simplifier une orthographe, pas trop compliquée, que notre poète à signé ses oeuvres : Leconte de Lisle, en supprimant l'apostrophe.

Leconte de Lisle

Charles Marie René Leconte de Lisle est né à Saint-Paul à l'île de La Réunion le 22 octobre 1818, d'un père breton ancien chirurgien des armées de Napoléon, émigrant en 1816 à l'Île Bourbon actuellement Île de la Réunion, et devenu planteur et d'une mère créole, Anne Suzanne Marguerite Élysée de Riscourt de Lanux, fille d'un planteur de Saint-Paul.

En 1830, le jeune Charles est pensionnaire à l'Institution Brieugne de Nantes, en même temps que son compatriote Auguste Lacaussade.

1832 - 1837, Retour à l'Île Bourbon. Études secondaires. Leconte de Lisle découvre Les Orientales de Victor Hugo et tombe amoureux de sa cousine Marie-Elixène de Lanux Naciede (1821-1840), qui sera sa muse. On trouve dans certains poèmes, comme Le Manchy, des évocations de cette passion.

Premiers essais littéraires. Époque où il dévovre les dures réalités de l'île, l'esclavage et la traite des Noirs.

1837 - 1843, Le 11 mars 1837 , nouveau départ pour la Bretagne, en vue d'y poursuivre des études de droit. Mais il faut d'abord décrocher le baccalauréat ès lettres.

Leconte de Lisle obtient le baccalauréat. Études de droit à Rennes. Sans goût pour cette voie, il abandonne au bout d'un an. Sa famille lui coupe les vivres.

12 juin 1843, retour sur l'Île Bourbon. il y reste jusqu'en 1845, donne quelques leçons et collabore à divers journaux.

Buste de Leconte de Lisle à Saint-Denis de La Réunion

1845. Départ définitif pour la France, en somme peu d'années passées dans l'île mais qui sont certainement pour beaucoup dans cette religion de la beauté que sera celle de Leconte de Lisle. Il professe des opinions républicaines et anti-esclavagistes. Il fait la connaissance de Charles Baudelaire.

Fixé à Paris en 1846, il s'enflamme pour les idées fouriéristes, Il participe très activement à la campagne d'un groupe de jeunes créoles en faveur de l'abolition de l'esclavage. On l'envoie dans les Côtes-du-Nord, pour se présenter à la députation. C'est un piteux échec, déçu par la tournure que prennent les événements après 1848, il se détourne de la politique pour se consacrer à la littérature.

Très jeune, Leconte de Lisle publie ses premiers poèmes, mais c'est en 1852, avec les Poèmes antiques, qu'il connaît le succès. Le Conseil Colonial de Bourbon lui attribue une modeste pension. Il obtient en 1856 le Prix Lambert de l'Académie Française. En 1857, il épouse Anne Adélaïde Perray mais vers la fin de sa vie c'est à Émilie Foucque qu'ira toute son affection.

D'autres publications, Poésies complètes, Poésies Barbares, font que Leconte de Lisle devient le maître admiré chez qui se réunissent régulièrement les poètes tels Hérédia, Mallarmé, Sully Prudhomme, Catulle Mendès, Léon Dierx ...

Il sera aussi comme Lacaussade, bibliothécaire au sénat.

En 1870, il est nommé Officier de la Légion d'Honneur.

En 1872 paraissent les Poèmes Barbares.

En 1884, les poètes Tragiques.

En 1886, il est élu à l'Académie Française où il succède à Victor Hugo.

Le 17 juillet 1894, le poète meurt subitement au hameau de Voisins, près de Louveciennes.

Tombe de Leconte de Lisle au cimetière Marin de Saint-Paul île de La Réunion

Le 21 juillet 1894, funérailles de Leconte de Lisle. Discours prononcés par José María de Heredia et Gaston Boissier. Obsèques religieuses à Saint-Sulpice ! Enterrement au cimetière du Montparnasse, à Paris. Madame Leconte de Lisle, sa veuve se voit allouer une pension. Une souscription publique est ouverte afin d'élever un monument, dont l’exécution est confiée au sculpteur Denys Puech, grand prix de Rome.

En septembre 1977, retour des cendres de Leconte de Lisle dans son île natale, et inhumation le 28 septembre au cimetière marin de Saint-Paul, conformément à son vœu de reposer en terre réunionnaise exprimé dans ses poèmes le Manchy et Si l'Aurore.

Leconte de Lisle est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l'autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d'une génération – entre la période romantique et le symbolisme – regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.

Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, les Poèmes antiques (1852), les Poèmes barbares (1862) et les Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d'auteurs anciens.

Son choix de certains thèmes et leur traitement le relient au romantisme, notamment : description de la nature sauvage (couleur, exotisme, animaux,...), sujets historiques et mythologiques, goût de la liberté dans la fantaisie, énergie. Mais, amplifiant l'impulsion donnée par Théophile Gautier avec son culte de L'Art pour l'Art et par Théodore de Banville, Leconte de Lisle rompt avec ce mouvement et défend une doctrine nouvelle – celle qui sert de modèle aux parnassiens – caractérisée par quelques principes : la poésie doit rester impersonnelle (le poète ne doit pas chanter son ego) ; le poète doit privilégier le travail de la forme plutôt que se laisser aller à sa seule inspiration débridée ; il doit viser la beauté, dont l'antiquité (grecque, hindoue, nordique, etc.) fournit les modèles absolus ; par opposition aux sentiments, la science, guidée par la raison, constitue un champ d'expression infini ; le poète ne doit pas s'impliquer dans la vie moderne.


Portrait de M. Leconte de Lisle par Baudelaire :

" Si des prescriptions, trop bien faites, trop enivrantes, pour n'avoir pas été moulées sur des souvenirs d'enfance, ne révélaient pas de temps en temps à l'œil critique l'origine du poète, il serait impossible de deviner qu'il a reçu le jour dans une de ces îles volcaniques et parfumées, où l'âme humaine, mollement bercée par toutes les voluptés de l'atmosphère, désapprend chaque jour l'exercice de la pensée. Sa personnalité physique même est un démenti donné à l'idée habituelle que l'esprit se fait d'un créole. Un front puissant, une tête ample et large, des yeux clairs et froids, fournissent tout d'abord l'image de la force.

Au-dessus de ces traits dominants, les premiers qui se laissent apercevoir, badine une bouche souriante animée d'une incessante ironie. Sa conversation, solide et sérieuse, est toujours, à chaque instant, assaisonnée par cette raillerie qui confirme la force. Aussi, non-seulement il est érudit, non-seulement il a médité, non-seulement il a cet oeil poétique qui sait extraire le caractère poétique de toutes choses, mais encore il a l'esprit, qualité rare chez les poètes, de l'esprit dans le sens populaire et dans le sens le plus élevé du mot. "

Sur le site :

- Le Manchy.

- La mer.

- L'apothéose Mouça-Al-Kebyr.

- Le Bernica. Poèmes barbares.

- L'orbe d'or. Poèmes tragiques.



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